Alors que l'on s'oppose sur Wikipédia à savoir s'il faut ou non créer des articles sur des faits d'actualité, l'actualité justement nous rappel à l'ordre. C'est le buzz, Wikipédia connaissait le nom du tireur fou. Et puis quoi encore ! Arrêtons les déductions fallacieuses.
Aujourd'hui l'information marche sur la tête et les chaînes d'information télévisuelles ont une grande part de responsabilité et BFM TV est aux premières loges. L'information n'est jamais assez fournie pour tenir les téléspectateurs en haleine, alors, il faut faire monter la sauce, redites, rabâchages, approximations, supputations, inventions etc. et la concurrence aidant, la course aux parts d'audience ou de marché faisant, à la fin de cette mise en scène, c'est le règne de la désinformation. Pour certains organes de presse la fin justifie les moyens, mais la fin ce n'est pas ou plus l'information, c'est le business ; il faut faire du fric avec l'information, quitte à désinformer. Et on voudrait faire un article sur Wikipédia avec cette désinformation ? Wikipédia est-elle du coté de l'information ou de la désinformation ? La réponse serait évidement unanime, Wikipédia c'est l'information, et pour donner cette information la fin ne justifie pas les moyens ; la fin exige les moyens, la fin est exigeante sur les moyens, sur les sources. En fait, non, pour une fois, personne ne se précipite pour faire un article sur Le tireur fou de BFM TV. Peut être quand la presse aura retrouvé son sang froid, quand les journalistes auront le recul suffisant, auront réussi à comprendre l'impensable alors, et alors seulement, pourra être écris un article sur L'équipée sauvage d'Abdelhakim Dekhar.
Faisons un rewind.
Vendredi, un peu avant 7h00 du matin un homme fait irruption dans les locaux de BFM TV menace deux journalistes et ressort comme il est venu tout cela sous l’œil des caméras de surveillance de la première chaine d'information continue de France. Celle-ci va faire monter la sauce toute la journée suivant une recette maintenant bien connue de ces chaînes d'info « ne quitter pas BFM, bientôt de nouvelles informations » ... et comme il n'y en a pas de nouvelles, on fait du réchauffer. Lundi, à 10h12 précise, un homme pénètre dans les locaux de Libération, il sort un fusil à pompe de son sac de sport et tire trois fois sans un mot, atteignant gravement par deux fois un assistant photographe. Cette fois-ci, à 11h07, c'est ITélé, bien décidé à ne pas se faire griller par BFM, qui prend l'antenne et fait du remplissage suivi par LCI à 11h30 et BFM à 11h35. Ce doit être LCI qui mène l’enquête policière puisqu'il annonce 1 heure et demie après l'attaque que les cartouches utilisées à BFM et à Libé sont les mêmes, BFM s'empresse de confirmer. À 11h45, Nicolas Demorand, le directeur de la rédaction de Libération, déclare : « Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société ». Bah tiens ! Et la presse n'aurait pas sa part de responsabilité dans les problèmes de la société ? C'est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, qui confirmera devant le siège de Libération l'utilité de la presse pour les ... politiques : « Il faut que la presse soit respectée car elle nous est indispensable ». Ça mouline dure pour les chaînes d'info mais le tireur va leur donner un coup de pouce, en finissant de vider son arme contre les fenêtres de la Société Générale à la Défense à 11h50. Du pain béni pour les bulletins de 12h00. Cette fois-ci c'est RTL qui prend le relai, le tireur fou, enfin si c'est bien la même personne, a pris un automobiliste en otage pour se faire conduire sur les Champs-Élysées armé d'un fusil à pompe et de grenades dans un sac de sport. Cette fois c'est tout bon, la mayonnaise à prise, on peut servir la daube au public affamé des journaux télévisés de 13 heures sur les chaînes de télévision généralistes.
D'abord de tireur fou, il n'y en as jamais eu en dehors des plateaux de télévision ou des studios des radios. Rapidement la police va écarter cette piste, il n'a pas enchaîner les attaques après celle de vendredi à BFM, ce qui gène les enquêteurs, c'est l'absence de revendication, apparemment derrière cela il y a une logique que la police cherche à comprendre. Si c'est bien le même tireur, sa folie ne l'a pas empêché de passer son weekend tranquillement au chaud.
Tout de suite, l'enquête est aussi prise en charge par les tweettos : @Fran75 à 11:56 « @liberation_info nous venons de vivre 2 coups de feu a la Société Générale a la défense (un homme seul avec un fusil) Pas de blessés ici. ». @LaSouz à 12:17 « @Fran75 Bonjour, le tireur avait-il les cheveux ras, la quarantaine et un long manteau vert ? ». @Fran75 à 12:23 « @LaSouz il portait une casquette (style de grand père), mais la quarantaine oui et manteau vert kaki oui! ». Des journalistes terrain en rajoutent encore et toujours comme @SambaDoucoure de RTL à 12:05 Le #tireur se trouverait dans le quartier des Champs-Elysées et pourrait avoir un sac contenant des grenades #libé #sg #bfm #ladefense ou le même @SambaDoucoure à 1:14 « Le #tireur se dirige vers les quais de Seine #ladefense #sg #libé #bfm » etc.
Les internautes aussi se lancent dans la recherche d'informations et les requêtes Google montent en flèche avec les recherches, tireur fou, fusillade, fusil à pompe, grenades, attaque journaliste ... mais la bonne requête était fusil à pompe et sac de sport. Cette requête retournait en première place un article de Wikipédia qui traitait de l'affaire Rey-Maupin devant un article du Parisien et quelques autres sujets où il était question soit de fusil à pompe soit de sac de sport sans oublier l'inévitable publicité pour les sac de sport Adidas. Pourquoi l'article de Wikipédia ou du Parisien ? La réponse est simple :
Hormis le fait que l'on fait dire ce que l'on veut à des statistiques, Wikipédia n'est quand même pas une boule de cristal même si des chercheurs européens peuvent prédire le succès d'un film grâce aux consultations de la Wikipédia anglophone. N'est pas encore venu le temps où l'on trouvera avant la police le nom d'un criminel dans les articles de Wikipédia. Nous ne sommes toujours pas assurés de l'y trouver après que la police l'ai identifié. La rédaction d'articles d'actualité à chaud dans l'encyclopédie n'est pas encore acquise, ceux qui attachent de l'importance aux sources de qualité pour rédiger un article ne sont toujours pas convaincus que des articles de presse et pourquoi pas des tweets peuvent servir à écrire un article neutre. Il faut quand même reconnaître une chose, les lecteurs de Wikipédia n'ont aucune réticence à consulter ce type d'articles dans l'encyclopédie.
Peut-être un jour faudra-t-il prendre en considération les attentes des lecteurs ? Et les lecteurs viennent de montrer qu'ils ne répugnaient pas à consulter un article d'actualité, ancienne certes, mais d'actualité quand même. Comme c'est d'abord pour eux que les contributeurs de Wikipédia contribuent, il faudra peut être bien écrire des articles d'actualité. Enfin tout cela n'est pas assuré, puisque j'ai bien peur que la première motivation pour contribuer à Wikipédia est plutôt de l'ordre de l'égo et non de la satisfaction des lecteurs.
Aujourd'hui l'information marche sur la tête et les chaînes d'information télévisuelles ont une grande part de responsabilité et BFM TV est aux premières loges. L'information n'est jamais assez fournie pour tenir les téléspectateurs en haleine, alors, il faut faire monter la sauce, redites, rabâchages, approximations, supputations, inventions etc. et la concurrence aidant, la course aux parts d'audience ou de marché faisant, à la fin de cette mise en scène, c'est le règne de la désinformation. Pour certains organes de presse la fin justifie les moyens, mais la fin ce n'est pas ou plus l'information, c'est le business ; il faut faire du fric avec l'information, quitte à désinformer. Et on voudrait faire un article sur Wikipédia avec cette désinformation ? Wikipédia est-elle du coté de l'information ou de la désinformation ? La réponse serait évidement unanime, Wikipédia c'est l'information, et pour donner cette information la fin ne justifie pas les moyens ; la fin exige les moyens, la fin est exigeante sur les moyens, sur les sources. En fait, non, pour une fois, personne ne se précipite pour faire un article sur Le tireur fou de BFM TV. Peut être quand la presse aura retrouvé son sang froid, quand les journalistes auront le recul suffisant, auront réussi à comprendre l'impensable alors, et alors seulement, pourra être écris un article sur L'équipée sauvage d'Abdelhakim Dekhar.
Faisons un rewind.
Vendredi, un peu avant 7h00 du matin un homme fait irruption dans les locaux de BFM TV menace deux journalistes et ressort comme il est venu tout cela sous l’œil des caméras de surveillance de la première chaine d'information continue de France. Celle-ci va faire monter la sauce toute la journée suivant une recette maintenant bien connue de ces chaînes d'info « ne quitter pas BFM, bientôt de nouvelles informations » ... et comme il n'y en a pas de nouvelles, on fait du réchauffer. Lundi, à 10h12 précise, un homme pénètre dans les locaux de Libération, il sort un fusil à pompe de son sac de sport et tire trois fois sans un mot, atteignant gravement par deux fois un assistant photographe. Cette fois-ci, à 11h07, c'est ITélé, bien décidé à ne pas se faire griller par BFM, qui prend l'antenne et fait du remplissage suivi par LCI à 11h30 et BFM à 11h35. Ce doit être LCI qui mène l’enquête policière puisqu'il annonce 1 heure et demie après l'attaque que les cartouches utilisées à BFM et à Libé sont les mêmes, BFM s'empresse de confirmer. À 11h45, Nicolas Demorand, le directeur de la rédaction de Libération, déclare : « Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société ». Bah tiens ! Et la presse n'aurait pas sa part de responsabilité dans les problèmes de la société ? C'est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, qui confirmera devant le siège de Libération l'utilité de la presse pour les ... politiques : « Il faut que la presse soit respectée car elle nous est indispensable ». Ça mouline dure pour les chaînes d'info mais le tireur va leur donner un coup de pouce, en finissant de vider son arme contre les fenêtres de la Société Générale à la Défense à 11h50. Du pain béni pour les bulletins de 12h00. Cette fois-ci c'est RTL qui prend le relai, le tireur fou, enfin si c'est bien la même personne, a pris un automobiliste en otage pour se faire conduire sur les Champs-Élysées armé d'un fusil à pompe et de grenades dans un sac de sport. Cette fois c'est tout bon, la mayonnaise à prise, on peut servir la daube au public affamé des journaux télévisés de 13 heures sur les chaînes de télévision généralistes.
D'abord de tireur fou, il n'y en as jamais eu en dehors des plateaux de télévision ou des studios des radios. Rapidement la police va écarter cette piste, il n'a pas enchaîner les attaques après celle de vendredi à BFM, ce qui gène les enquêteurs, c'est l'absence de revendication, apparemment derrière cela il y a une logique que la police cherche à comprendre. Si c'est bien le même tireur, sa folie ne l'a pas empêché de passer son weekend tranquillement au chaud.
Tout de suite, l'enquête est aussi prise en charge par les tweettos : @Fran75 à 11:56 « @liberation_info nous venons de vivre 2 coups de feu a la Société Générale a la défense (un homme seul avec un fusil) Pas de blessés ici. ». @LaSouz à 12:17 « @Fran75 Bonjour, le tireur avait-il les cheveux ras, la quarantaine et un long manteau vert ? ». @Fran75 à 12:23 « @LaSouz il portait une casquette (style de grand père), mais la quarantaine oui et manteau vert kaki oui! ». Des journalistes terrain en rajoutent encore et toujours comme @SambaDoucoure de RTL à 12:05 Le #tireur se trouverait dans le quartier des Champs-Elysées et pourrait avoir un sac contenant des grenades #libé #sg #bfm #ladefense ou le même @SambaDoucoure à 1:14 « Le #tireur se dirige vers les quais de Seine #ladefense #sg #libé #bfm » etc.
Les internautes aussi se lancent dans la recherche d'informations et les requêtes Google montent en flèche avec les recherches, tireur fou, fusillade, fusil à pompe, grenades, attaque journaliste ... mais la bonne requête était fusil à pompe et sac de sport. Cette requête retournait en première place un article de Wikipédia qui traitait de l'affaire Rey-Maupin devant un article du Parisien et quelques autres sujets où il était question soit de fusil à pompe soit de sac de sport sans oublier l'inévitable publicité pour les sac de sport Adidas. Pourquoi l'article de Wikipédia ou du Parisien ? La réponse est simple :
- l'article de Wikipédia rappelait que dans l'affaire Rey-Maupin la fusillade avait eu lieu avec des fusils à pompe achetés à la Samaritaine - on trouve tout à la Samaritaine - et qu'ils étaient cachés avec les munitions et des cagoules dans un sac de sport ;
- l'article du Parisien faisait état que « l'homme tirait avec un fusil à pompe » avec un encart donnant son signalement « Il porte un sac de sport noir en bandoulière. Il a une fusil à pompe en sa possession ».
Hormis le fait que l'on fait dire ce que l'on veut à des statistiques, Wikipédia n'est quand même pas une boule de cristal même si des chercheurs européens peuvent prédire le succès d'un film grâce aux consultations de la Wikipédia anglophone. N'est pas encore venu le temps où l'on trouvera avant la police le nom d'un criminel dans les articles de Wikipédia. Nous ne sommes toujours pas assurés de l'y trouver après que la police l'ai identifié. La rédaction d'articles d'actualité à chaud dans l'encyclopédie n'est pas encore acquise, ceux qui attachent de l'importance aux sources de qualité pour rédiger un article ne sont toujours pas convaincus que des articles de presse et pourquoi pas des tweets peuvent servir à écrire un article neutre. Il faut quand même reconnaître une chose, les lecteurs de Wikipédia n'ont aucune réticence à consulter ce type d'articles dans l'encyclopédie.
Peut-être un jour faudra-t-il prendre en considération les attentes des lecteurs ? Et les lecteurs viennent de montrer qu'ils ne répugnaient pas à consulter un article d'actualité, ancienne certes, mais d'actualité quand même. Comme c'est d'abord pour eux que les contributeurs de Wikipédia contribuent, il faudra peut être bien écrire des articles d'actualité. Enfin tout cela n'est pas assuré, puisque j'ai bien peur que la première motivation pour contribuer à Wikipédia est plutôt de l'ordre de l'égo et non de la satisfaction des lecteurs.
Ainsi va Wikipédia, bien ou mal comme ainsi va la vie.
Comment ? Les lecteurs ne se sont pas précipités sur wikinews pour consulter des articles d'actualité ? Je suis très étonnée...
RépondreSupprimerGuil2027
Bonjour Guil,
SupprimerIl suffit de demander à Google qu'il favorise Wikinews comme il favorise Wikipédia.
Cordialement
D'où ma suggestion sur le récent sondage Heureux sur Wikipédia de bloquer quelques personnes qui ne sont pas présentes pour contribuer. Bien que la méthode serait un peu trop dictatoriale, ça permettrait de résoudre quelques problèmes récurrents.
RépondreSupprimerJérémy J.
Bonjour Jérémy,
SupprimerUn peu dictatoriale ! dis-tu. Il n'existe aucun moyen pour distinguer un contributeur de fond d'un contributeur de forme ou d'un contributeur trollesque. Même pas l'edit count, les contributions dans main recouvre tout et n'importe quoi, mettre du contenu encyclopédique, une apostrophe typo ou un bandeau pour informer de la mise en PàS, etc. tout cela et d'autres choses encore sont comptabilisées aussi dans main. Donc tout contributeur à Wikipédia est un contributeur à ... Wikipédia, qu'il soit utile ou pas.
Cordialement
Les lecteurs ont envie de consulter des articles d'actualité et c'est leur droit le plus strict. Je me pose toutefois la question de savoir si wikipedia - ou du moins ceux qui le rédigent - est outillé pour créer ce genre d'articles.
RépondreSupprimerLa lamentable débâcle médiatique que représente la couverture par les média de l'affaire Abdelhakim Dekhar n'est pas sans me rappeler ce qui s'était produit fin décembre 1989 avec les "charniers de Timișoara". Certes la TV (TF 1 en l'occurrence) avait allumé la mèche, mais la presse écrite - et singulièrement hebdomadaire dont on aurait pu croire (ou au moins espérer) qu'elle aurait pris un certain recul sur l'événement - avait largement embrayé et surenchéri en apportant au brasier de nouvelles brassées d'informations choquantes et fausses.
Oui, l'information marche sur la tête, mais cela ne date pas d'aujourd'hui. La course au scoop est aussi vieille que les média d'information. Mais là où il n'y avait de couac que de temps à autre (comme par exemple annoncer l'arrivée triomphale de Nungesser et Coli à New-York), à l'heure actuelle cela devient plus fréquent et les dérives deviennent plus prononcées.
Il n'y a plus aucune prise de recul ni analyse par rapport à l'information. Les chaînes d'information en continu qui donne un JT par heure sont obligées en l'absence de faits nouveaux de répéter en boucle les mêmes bribes d'information avec le risque d'être tentées de monter en épingle des éléments sans signification ou importance particulière. Même chose pour l'information sur internet.
C'est la raison pour laquelle je suis toujours dubitatif sur l'inclusion rapide d'événements d'actualité dans WP, surtout sur la base de sources de presse.
Au fond, j'en viens à me demander si la meilleure procédure pour ce genre d'articles ne serait pas de les admettre sous réserve d'inventaire. Inventaire à faire après six mois au moyen d'un passage obligatoire en PàS. En effet, un tel passage au bout de ce délai permettrait d'évaluer l'impact réel de l'événement sur la durée ainsi que la pertinence des sources utilisées lors de la rédaction initiale de l'article (et pas toujours réactualisées depuis). Reporter la PàS à six mois - autrement dit, interdire une procédure PàS immédiatement après la création de l'article - permettrait aussi d'évacuer au cours de procédure de PàS les réaction épidermiques exprimées à chaud sur un événement. En espérant qu'on évite ainsi de voir WP tomber dans les excès de la presse. (Lebob)
Bonjour Lebob,
SupprimerIl n'y a pas de bonnes procédures parce qu'il ne doit pas avoir de procédures spécifiques aux articles d'actualité. Tous les articles doivent être traités de la même façon, sources de qualité ou pas ; pas de source pas d'article.
Il reste à savoir si un article de chien écrasé est une source de qualité. Pour moi, non, donc pas de source pas d'article. Par contre dès qu'un contributeur pense détenir une bonne source, création ou recréation de l'article sans le cinoche des DRP, ceux qui ne veulent pas de l'article non pas à bloquer sa restauration ou sa réécriture, ils refont une PàS, tout simplement.
Que l'on discute de la validité des sources et non de l'actualité des faits.
Cordialement