Dans un précédent message (cf. mon message du 10 mai 2012) je m'interrogeais sur la qualité des articles. L'origine de ma réflexion avait pour point de départ le constat que la qualité des articles n'était pas liée à la présence ou non de sources.
Des articles sans source peuvent être de bonne qualité et des articles apparemment bien sourcés sont de très mauvaise qualité et même totalement PoV - non neutre. Manifestement le sourçage n'est pas l'alpha et l'oméga de la qualité du contenu. Habitué aux études universitaires, aux publications savantes, aux livres érudits, il m'a fallu venir sur Wikipédia pour comprendre que le sourçage était loin d'être une démarche naturelle.
Si je comprends, sans l'admettre évidemment, la démarche de celui qui, sans honnêteté intellectuelle, choisi la source qui convienne à son opinion partisane ou qui sciemment ou inconsciemment détourne le contenu de sa source pour se donner raison, je n'arrive toujours pas à comprendre comment un contributeur, qui tire du contenu d'une source, ne mette pas à la suite de son texte, les références qui qualifieront sa contribution.
Comment tout cela est possible ?
Il faut d'abord admettre que pour la majorité des contributeurs qui n'ont jamais eu à faire un travail de recherche, il n'est donc pas naturel de jauger, de juger de la valeur d'une source. Il faut d'ailleurs remarquer le nombre de contributeurs qui explique avec innocence qu'il est préférable de prendre des informations sur un site internet sans valeur reconnue ou même parfois sur un blog partisan que dans un texte rédigé par un spécialiste qu'ils considèrent inaccessible car trop bien rangé sur l'étagère d'une bibliothèque publique.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs de bonne foi que toutes les sources ne se valent pas ? Comment ne pas comprendre que ce sont les mêmes internautes qui exaspèrent leurs professeurs en pompant Wikipédia pour rédiger leurs devoirs, qui pompent la première source venue pour contribuer à leurs articles sur Wikipédia ? Si les enseignants n'enseignent pas à leurs élèves l'importance de l'esprit critique, de la comparaison des sources, de l'analyse et de la synthèse des informations, ce n'est pas Wikipédia qui pourra le faire.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs de bonne foi que leurs textes n'ont pas de valeur en eux-mêmes, mais que leurs contributions n'ont que la valeur de leurs sources ? Comment ne pas comprendre que reformuler un texte de piètre qualité ne peut donner qu'une synthèse de plus piètre qualité encore ? Si le niveau intellectuel des participants à l'encyclopédie ne leur permet pas de comprendre ces contraintes, ce n'est pas la simple participation à la rédaction d'une encyclopédie fut-elle Wikipédia qui les rendra intelligents comme par miracle.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs pourtant de bonne foi qu'un texte a le sens que l'auteur lui a donné et non le sens qu'elle pense y trouver ? Comment ne pas comprendre que la difficulté de rédaction d'un texte va de paire avec la difficulté de compréhension du texte source ? Comment faire comprendre à une minorité de contributeurs qui devrait être de bonne foi qu'elle desserve son point de vue en tordant les sources à leur volonté ? Comment ne pas comprendre que les idées partisanes rendent aveugle aux textes et aux sources les contributeurs partisans ?
Il faut donc répéter inlassablement sourçons, sourçons, il en restera toujours quelque chose.
Mais il ne faut pas ignorer que rien n'est fait pour faciliter le sourçage, à croire que les pondeurs de codes s'ingénient à compliquer à loisir ce qui devrait être le plus facile possible en autorisant par exemple la méthode la plus naturelle, faire suivre directement la citation de sa source entre parenthèses, quitte à ce que les petites mains particulièrement efficaces de Wikipédia remettent tout en ordre avec la forme adéquate que rien ne justifie d'ailleurs sauf un faux respect de règles typographiques incomprises.
Des articles sans source peuvent être de bonne qualité et des articles apparemment bien sourcés sont de très mauvaise qualité et même totalement PoV - non neutre. Manifestement le sourçage n'est pas l'alpha et l'oméga de la qualité du contenu. Habitué aux études universitaires, aux publications savantes, aux livres érudits, il m'a fallu venir sur Wikipédia pour comprendre que le sourçage était loin d'être une démarche naturelle.
Si je comprends, sans l'admettre évidemment, la démarche de celui qui, sans honnêteté intellectuelle, choisi la source qui convienne à son opinion partisane ou qui sciemment ou inconsciemment détourne le contenu de sa source pour se donner raison, je n'arrive toujours pas à comprendre comment un contributeur, qui tire du contenu d'une source, ne mette pas à la suite de son texte, les références qui qualifieront sa contribution.
Comment tout cela est possible ?
Il faut d'abord admettre que pour la majorité des contributeurs qui n'ont jamais eu à faire un travail de recherche, il n'est donc pas naturel de jauger, de juger de la valeur d'une source. Il faut d'ailleurs remarquer le nombre de contributeurs qui explique avec innocence qu'il est préférable de prendre des informations sur un site internet sans valeur reconnue ou même parfois sur un blog partisan que dans un texte rédigé par un spécialiste qu'ils considèrent inaccessible car trop bien rangé sur l'étagère d'une bibliothèque publique.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs de bonne foi que toutes les sources ne se valent pas ? Comment ne pas comprendre que ce sont les mêmes internautes qui exaspèrent leurs professeurs en pompant Wikipédia pour rédiger leurs devoirs, qui pompent la première source venue pour contribuer à leurs articles sur Wikipédia ? Si les enseignants n'enseignent pas à leurs élèves l'importance de l'esprit critique, de la comparaison des sources, de l'analyse et de la synthèse des informations, ce n'est pas Wikipédia qui pourra le faire.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs de bonne foi que leurs textes n'ont pas de valeur en eux-mêmes, mais que leurs contributions n'ont que la valeur de leurs sources ? Comment ne pas comprendre que reformuler un texte de piètre qualité ne peut donner qu'une synthèse de plus piètre qualité encore ? Si le niveau intellectuel des participants à l'encyclopédie ne leur permet pas de comprendre ces contraintes, ce n'est pas la simple participation à la rédaction d'une encyclopédie fut-elle Wikipédia qui les rendra intelligents comme par miracle.
Comment faire comprendre à une majorité de contributeurs pourtant de bonne foi qu'un texte a le sens que l'auteur lui a donné et non le sens qu'elle pense y trouver ? Comment ne pas comprendre que la difficulté de rédaction d'un texte va de paire avec la difficulté de compréhension du texte source ? Comment faire comprendre à une minorité de contributeurs qui devrait être de bonne foi qu'elle desserve son point de vue en tordant les sources à leur volonté ? Comment ne pas comprendre que les idées partisanes rendent aveugle aux textes et aux sources les contributeurs partisans ?
Il faut donc répéter inlassablement sourçons, sourçons, il en restera toujours quelque chose.
Mais il ne faut pas ignorer que rien n'est fait pour faciliter le sourçage, à croire que les pondeurs de codes s'ingénient à compliquer à loisir ce qui devrait être le plus facile possible en autorisant par exemple la méthode la plus naturelle, faire suivre directement la citation de sa source entre parenthèses, quitte à ce que les petites mains particulièrement efficaces de Wikipédia remettent tout en ordre avec la forme adéquate que rien ne justifie d'ailleurs sauf un faux respect de règles typographiques incomprises.
Que faut-il mieux, qu'un article soit typographiquement mal sourcé ou pas sourcé du tout ?
Ainsi va mal Wikipédia.