Je n'est plus grand chose à dire sur l'encyclopédie participative puisque je n'y participe plus et les quelques faits qui aurait du attirer mon attention ne m'attire plus. Alors une vieille observation me revient en mémoire : les contributeurs qui ne possède aucune responsabilité dans les diverses fonctions wikipédiennes sont des péons. Je n'accepte pas ce nom de péon.
© José 'JotaC' Angulo/Campos y Ruedos |
Un péon est donc un contributeur, moi qui refuse les responsabilités wikipédiennes, je serait donc un péon parce que les administrateurs se veulent toujours contributeurs, il faut distinguer le simple-contributeur-non-quelque-chose et alors le désigner comme péon, je n'aime pas ce nom de péon, je ne suis le supplétif de personne ni un subalterne, je ne suis pas la « petite main » des administrateurs.
Péon, en fait peón est un mot d'origine espagnole de la fin du premier millénaire qui désignait le paysan pauvre qui ne possédait pas de cheval et qui allait à pied. Péon apparait en vieux français à la fin du XIIe siècle avec le sens de supplétif du chevalier (celui qui allait à cheval) pour devenir au XVIe siècle, sous l'influence italienne, un militaire à part entière, le fantassin.
Mais péon a un autre sens, toujours d'origine espagnole mais cette fois du XIXe siècle. Le peón est le subalterne à pied de ces nobles qui s'adonnaient à cheval à la tauromachie, le matador, celui qui mène à matar, celui qui tue. Aujourd'hui que le matador est descendu de son cheval pour toréer à pied, le peón de brega - le piéton de combat - l'aide en piste pour présenter le taureau à son maestro - son maître. Reste à cheval le picador - celui qui utilise la pique - aidé par le peón de varas - le piéton des piques - dits aussi mozo de caballos - le valet de chevaux - qui maintien en piste le cheval du picador.
Aujourd'hui le péon n'est plus un paysan, c'est un journalier, non plus une piétaille, c'est un fantassin, donc aujourd'hui un péon n'est plus qu'un peón qui dans le vocabulaire taurin garde un sens péjoratif. C'est une des raisons qui est à l'origine d'appellations plus gratifiantes. Dans le même temps où les peones de brega revêtent la traje de luces - l'habit de lumière - ils deviennent des banderilleros - les poseurs de banderilles - ou un puntillero - celui qui achève les souffrances du taureau avec la puntilla - couteau pointu. Les peones de varas prennent le surnom sympathique de monosabios - les singes savants - après avoir été surnommés de chulos - frimeurs en argot madrilène.
Je ne sais pas pourquoi, quand, comment et où est apparu ce nom de péon pour appeler le contributeur « sans grade » mais vraiment je ne me sens rien du péon, ni pauvre paysan, ni piétaille, ni valet de corrida, je suis un contributeur et j'entends être appelé contributeur et uniquement contributeur.
Péon, en fait peón est un mot d'origine espagnole de la fin du premier millénaire qui désignait le paysan pauvre qui ne possédait pas de cheval et qui allait à pied. Péon apparait en vieux français à la fin du XIIe siècle avec le sens de supplétif du chevalier (celui qui allait à cheval) pour devenir au XVIe siècle, sous l'influence italienne, un militaire à part entière, le fantassin.
Mais péon a un autre sens, toujours d'origine espagnole mais cette fois du XIXe siècle. Le peón est le subalterne à pied de ces nobles qui s'adonnaient à cheval à la tauromachie, le matador, celui qui mène à matar, celui qui tue. Aujourd'hui que le matador est descendu de son cheval pour toréer à pied, le peón de brega - le piéton de combat - l'aide en piste pour présenter le taureau à son maestro - son maître. Reste à cheval le picador - celui qui utilise la pique - aidé par le peón de varas - le piéton des piques - dits aussi mozo de caballos - le valet de chevaux - qui maintien en piste le cheval du picador.
Aujourd'hui le péon n'est plus un paysan, c'est un journalier, non plus une piétaille, c'est un fantassin, donc aujourd'hui un péon n'est plus qu'un peón qui dans le vocabulaire taurin garde un sens péjoratif. C'est une des raisons qui est à l'origine d'appellations plus gratifiantes. Dans le même temps où les peones de brega revêtent la traje de luces - l'habit de lumière - ils deviennent des banderilleros - les poseurs de banderilles - ou un puntillero - celui qui achève les souffrances du taureau avec la puntilla - couteau pointu. Les peones de varas prennent le surnom sympathique de monosabios - les singes savants - après avoir été surnommés de chulos - frimeurs en argot madrilène.
Je ne sais pas pourquoi, quand, comment et où est apparu ce nom de péon pour appeler le contributeur « sans grade » mais vraiment je ne me sens rien du péon, ni pauvre paysan, ni piétaille, ni valet de corrida, je suis un contributeur et j'entends être appelé contributeur et uniquement contributeur.
Ainsi va Wikipédia.