Continuons notre lecture de l'encyclopédie wikipédienne avec un article d'un autre contributeur qui se crée aussi un pseudo uniquement pour écrire celui-ci (cf. mon message du 20 juin 2012). Centquarante n'a pourtant pas eu la chance d'Orientationiste, son article Twittérature est passé en PàS - page à supprimée - mais a été sauvé par une fusion dans l'article Fragment dont il compose maintenant les trois quarts du texte.
« La twittérature est un courant littéraire qui a vu le jour le 13 juillet 2006, au lancement de l'outil de réseau social et de microblogage Twitter. La twittérature est l'utilisation littéraire de la contrainte générée par Twitter (écriture d'un texte en 140 caractères maximum).»
La technique de la contrainte, à commencer par la versification, est largement utilisé dans la littérature, de tout temps et par tous les poètes ou nombre d'écrivains que personnes n’oserait qualifier de curiosités journalistiques. Mais comme sur Wikipédia tout un chacun se croit autorisé à parler définitivement sur tout ce qu'il ne sait pas, le premier imbécile venu se prend pour spécialiste incontestable ; il n'y a que sur Wikipédia où moins l'on sait, plus on croit savoir alors que tout spécialiste sait que plus il sait, plus il sait qu'il ne sait pas.
Et pourtant, un 1er avril 2010, parait La twittérature, les chefs-d'œuvre de la littérature revus par la génération Twitter, écrits par deux Américains, Alexander Aciman et Emmett Rensin, traduction en français de Johan-Frédérik Hel Guedj et préface d'Eric Orsenna aux éditions Saint-Simon. Cela n'est pourtant pas un poisson d'avril, ce livre revisite 75 chefs-d’œuvre de la littérature mondiale pour en extraire avec Twitter, la quintessence en 140 signes. Edition originale en anglais en 2009 chez Penguin.
Et pourtant, un 6 août 2010 à Québec et un 6 septembre 2010 à Bordeaux, un institut de twittérature comparée - ITC - regroupant chercheurs universitaires et poètes ou écrivains, est créé avec le soutient des universités de Montréal et de Bordeaux. Cet institut est à l'origine de diverses études littéraires ou twittéraires et de plusieurs manifestations comme le Citwi - concours internationale de twittérature - organisé par l'ITC de Bordeaux en février 2011. L'ITC de Québec est aussi le 7 avril 2012, sur fond de contestation estudiantine, à l'origine, avec d'autres comme le mouvement citoyen le Moulin à parole, d'une prise de parole citoyenne au Monument national où 70 artistes, poètes, écrivains, hommes et femmes de théâtre, tous gens de plume se sont exprimés sur la démocratie. Les actes de cette manifestation ont été publiés sur Twitter par 235 gazouillis, comme disent nos cousins de la Belle Province et repris dans une publication numérique en 140 textes de 140 signes.
Et pourtant, un 2 mai 2012, c'est pas bien vieux, un colloque scientifique international sur les TIC en éducation s'est tenu au Québec où une communication a été faite sur la twittérature comme moyen expression permettant des progrès dans l'apprentissage de la langue par des écoliers du secondaire.
Et pourtant, régulièrement depuis 2008/2009, la presse internationale et/ou spécialisée se fait l'écho de la twittérature dans de nombreux articles contempteurs ou laudatifs.
Et pourtant, des twittérateurs ou twittératrices publient régulièrement des poèmes et des textes de fictions en 140 signes sur Twitter, d'autres se sont pris au jeu du roman découpé en tweets comme Thierry Crouzet (@crouzet) qui publia un twiller (thriller), Croisades, en 5 200 tweets de décembre 2008 à avril 2010 ou LeRoy K. May (@leroykmay) et Éric Bourbonnais (@ebourbon), exploitant au maximum l’esprit collaboratif propre aux réseaux sociaux, ont produit un twiller à quatre mains, Buboneka. Enfin, parmi d'autres, Mélusine (@TwittLitt) publie du Canada ses micro-romans sous forme de tweets.
Et pourtant, certain twittérateurs republient en édition traditionnelle papier leurs twittératures comme le précurseur, Laurent Zavack (@Laurent_ZAVACK) a pré-publié sur Twitter puis édité dans une maison d’édition, Twitteroman, dédié à cette twittérature, des romans et nouvelles dès 2008, ou comme Matt Stewart aux États-Unis avec The French Revolution, André Lemos (@andrelemos) au Brésil avec @reviravolta, uma experiência em twitterature, en France, Béatrice Rilos (@rilosb) avec 100 caractères (espaces compris).
Que faut-il de plus aux ignorants de Wikipédia pour crédibiliser le sujet et justifier un article dans l'encyclopédie ? Heureusement que quelques autres wikipédiens plus éclairés ont pu faire pièce aux frustrés du savoir qui ne respectent même plus leurs propres recommandations d'admissibilité qu'ils cherchent pourtant à élever au statut de règles intangibles.
- D'abord, un bel exemple d’ignorance wikipédienne. Un spécialiste du ménage des articles et quatre incultes abonnés aux PàS qui pensent faire preuve d’érudition en déclarant le phénomène de la twittérature comme étant une curiosité journalistique. C'est se fermer les yeux pour ne pas voir dans ce mode d'expression un nouveau mode de communication au moins aussi important que le langage SMS que les linguistes étudient maintenant comme un fait sociétal culturel comme aujourd'hui les spécialistes de la littérature et les chercheurs de l'Université de Montréal étudient et présentent la twittérature lors de colloques ;
- Ensuite, un bel exemple des illogismes wikipédiens. Un contenu est encyclopédique ou pas mais il ne peut pas être non encyclopédique par lui-même et encyclopédique sous un autre titre. De plus la logique voudrait que si Twittérature doit être fusionné avec Fragment, il faudrait fusionner Fragment avec l'article Micronouvelle plus généraliste encore.
« La twittérature est un courant littéraire qui a vu le jour le 13 juillet 2006, au lancement de l'outil de réseau social et de microblogage Twitter. La twittérature est l'utilisation littéraire de la contrainte générée par Twitter (écriture d'un texte en 140 caractères maximum).»
La technique de la contrainte, à commencer par la versification, est largement utilisé dans la littérature, de tout temps et par tous les poètes ou nombre d'écrivains que personnes n’oserait qualifier de curiosités journalistiques. Mais comme sur Wikipédia tout un chacun se croit autorisé à parler définitivement sur tout ce qu'il ne sait pas, le premier imbécile venu se prend pour spécialiste incontestable ; il n'y a que sur Wikipédia où moins l'on sait, plus on croit savoir alors que tout spécialiste sait que plus il sait, plus il sait qu'il ne sait pas.
Et pourtant, un 1er avril 2010, parait La twittérature, les chefs-d'œuvre de la littérature revus par la génération Twitter, écrits par deux Américains, Alexander Aciman et Emmett Rensin, traduction en français de Johan-Frédérik Hel Guedj et préface d'Eric Orsenna aux éditions Saint-Simon. Cela n'est pourtant pas un poisson d'avril, ce livre revisite 75 chefs-d’œuvre de la littérature mondiale pour en extraire avec Twitter, la quintessence en 140 signes. Edition originale en anglais en 2009 chez Penguin.
Et pourtant, un 6 août 2010 à Québec et un 6 septembre 2010 à Bordeaux, un institut de twittérature comparée - ITC - regroupant chercheurs universitaires et poètes ou écrivains, est créé avec le soutient des universités de Montréal et de Bordeaux. Cet institut est à l'origine de diverses études littéraires ou twittéraires et de plusieurs manifestations comme le Citwi - concours internationale de twittérature - organisé par l'ITC de Bordeaux en février 2011. L'ITC de Québec est aussi le 7 avril 2012, sur fond de contestation estudiantine, à l'origine, avec d'autres comme le mouvement citoyen le Moulin à parole, d'une prise de parole citoyenne au Monument national où 70 artistes, poètes, écrivains, hommes et femmes de théâtre, tous gens de plume se sont exprimés sur la démocratie. Les actes de cette manifestation ont été publiés sur Twitter par 235 gazouillis, comme disent nos cousins de la Belle Province et repris dans une publication numérique en 140 textes de 140 signes.
Et pourtant, un 2 mai 2012, c'est pas bien vieux, un colloque scientifique international sur les TIC en éducation s'est tenu au Québec où une communication a été faite sur la twittérature comme moyen expression permettant des progrès dans l'apprentissage de la langue par des écoliers du secondaire.
Et pourtant, régulièrement depuis 2008/2009, la presse internationale et/ou spécialisée se fait l'écho de la twittérature dans de nombreux articles contempteurs ou laudatifs.
Et pourtant, des twittérateurs ou twittératrices publient régulièrement des poèmes et des textes de fictions en 140 signes sur Twitter, d'autres se sont pris au jeu du roman découpé en tweets comme Thierry Crouzet (@crouzet) qui publia un twiller (thriller), Croisades, en 5 200 tweets de décembre 2008 à avril 2010 ou LeRoy K. May (@leroykmay) et Éric Bourbonnais (@ebourbon), exploitant au maximum l’esprit collaboratif propre aux réseaux sociaux, ont produit un twiller à quatre mains, Buboneka. Enfin, parmi d'autres, Mélusine (@TwittLitt) publie du Canada ses micro-romans sous forme de tweets.
Et pourtant, certain twittérateurs republient en édition traditionnelle papier leurs twittératures comme le précurseur, Laurent Zavack (@Laurent_ZAVACK) a pré-publié sur Twitter puis édité dans une maison d’édition, Twitteroman, dédié à cette twittérature, des romans et nouvelles dès 2008, ou comme Matt Stewart aux États-Unis avec The French Revolution, André Lemos (@andrelemos) au Brésil avec @reviravolta, uma experiência em twitterature, en France, Béatrice Rilos (@rilosb) avec 100 caractères (espaces compris).
Que faut-il de plus aux ignorants de Wikipédia pour crédibiliser le sujet et justifier un article dans l'encyclopédie ? Heureusement que quelques autres wikipédiens plus éclairés ont pu faire pièce aux frustrés du savoir qui ne respectent même plus leurs propres recommandations d'admissibilité qu'ils cherchent pourtant à élever au statut de règles intangibles.
Ainsi va bien Wikipédia.