« J'ai fourré ma blonde pour faire un branle et on a ben joui. »
Non, non, ciboire, pas de chicane, allez vous secouer les plumes en prenant une marche, ce n'est que du français de Québec, en français de France et d'ailleurs, j'aurai écris « j'ai acheté un manteau de fourrure à ma petite copine pour aller danser et on s'est bien amusés. »
Hier sur le Bistro, il s'agissait de savoir, suite à la découverte d'une page d'anglicisme à franciser, ou plutôt à québéciser, dans quelle langue écrire la Wikipédia francophone. Si la réponse est simple, en français, elle n'est pas évidente, quel français ? En fait, le français n'existe pas en dehors du dictionnaire de l'Académie française qui a justement été créée pour codifier la langue. Mais cette action de codification n'a jamais été très efficace, les « hussards noirs de la République » de Charles Péguy ou les tranchées de la Grande Guerre ont été beaucoup plus efficaces pour imposer le parler français de France (qui n'a historiquement rien à voir avec le francilien, le parler de Paris, comme l'indique l'article français de Wikipédia, il y a là un détournement ou une incompréhension des sources). Si la francophonie se caractérise par l'utilisation d'une même langue, le français, ce français, n'est pas le même d'un pays à un autre. Comme le brésilien est différent du portugais, le français de France est différent du françoys du Québec, du français de Belgique, du français de Suisse, etc. Le dictionnaire de l'Académie française dans sa neuvième édition peine, comme il a toujours peiné, à être de son temps ; les délais de réflexion et de rédaction s'accordent avec une langue morte et non une langue vivante comme le français.
Alors existe-t-il un dictionnaire de référence ?
Non, il n'y a que des dictionnaires courants : avant et après la création de l'Académie française et son action normative, d'autre dictionnaires se sont donnés pour rôle de fixer le français courant tel qu'utilisé à un moment donné mais ils sont très lacunaires, c'est aujourd'hui pour le français de France : le Larousse ou le Robert.
Mais oui aussi, le CNRS - centre national de la recherche scientifique - en liaison avec l'université de Nancy, au travers de l'UMR - unité mixte de recherche - ATILF - analyse et traitement informatique de la langue française - analyse plus rapidement et plus efficacement le français, d'abord sous la direction de Paul Imbs ensuite de Bernard Quemada, pour en donner un corpus : le TLF - Trésor de la langue française - et le TLFi - Trésor de la langue française informatisée - qui font incontestablement référence.
Il faut rajouter à ce corpus le travail mené par Pierre Rézeau (DSR - Dictionnaire suisse roman - en 1997, DHFQ - Dictionnaire historique du français québéquois - en 1998) sur le DRF - Dictionnaire des régionalismes de France - en 2001. Le Québec, au travers de l'université Laval a engagé le même travail avec le TLFQ - Trésor de la langue française au Québec - et est fortement partie prenante dans la BDLP - Base de données lexicographiques panfrancophone - avec l'Agence universitaire de la Francophonie et, entre autre, l'université catholique de Louvain pour la Belgique, l'université de Neuchâtel pour la Suisse. Cette BDD - base de données - compile, en plus du vocabulaire de la France, les vocabulaires francophones spécifiques de l'Acadie, l'Algérie, les Antilles, la Belgique, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte d'Ivoire, la Louisiane, Madagascar, le Maroc, Maurice, la Nouvelle-Calédonie, le Québec, la Réunion, le Rwanda, la Suisse et le Tchad. Nous disposons donc aujourd'hui, sur Internet, de BDD qui font du français, suivant les spécialistes, la langue moderne la mieux documentée au monde.
Est-ce-que cela résout notre problème de rédaction de Wikipédia ? Non si l'on cherche indifféremment un mot dans l'ensemble des BDD régionales ou nationales. Oui si l'on sait que les spécialistes de la langue française au sein de la francophonie considère la BDD du TLFi (TLF) comme étant le français de référence. Le français de France, dit aujourd'hui le français de Paris, pour faire la distinction avec le français des DOM-TOM - département et territoires d'Outremer - qui est aussi un français de France, le français de Paris donc, est le français officiellement reconnu au sein des organismes de la francophonie comme le français de référence. Et l'on voudrait pour une encyclopédie de référence utiliser un français qui ne le serait pas ? Restons logique. Maintenant si les Québécois, ou autres francophones, n'acceptent pas le français du TLFi comme référence, ils peuvent toujours créer une Wikipédia québécoise, ou autres, comme il existe déjà des Wikipédia en patois régionaux.
Chaque fois qu'une langue est l'enjeu d'un combat identitaire, tous les intégrismes font surface, il n'est alors plus possible d'avoir une discussion dépassionnée. À la différence de la Suisse qui a su dépassionner ce débat, le röstigraben est de moins en moins profond, les wallingants qui s'opposent aux flamingants, les « pure laine » qui s'opposent aux canadians, poussent à l'instrumentation de la langue ; et les Canadiens français, plus que tout autre, s'opposent fortement à l'anglais et aux anglicismes en important leurs combats dans Wikipédia. Pour qui est un peu observateur de Wikipédia, cela fait déjà plusieurs années que les variétés linguistiques du français posent problème. Des contributeurs québécois (Antaya, etc.), mais pas que (Siren, etc.), tentent, et réussissent quelquefois, des francisations d'anglicismes. Il faut d'abord comprendre le problème linguistique du Québec. Voilà une province, la « Belle Province », qui n'a plus que sa langue, héritière du françoys du Royaume de France ou des filles de France, pour affirmer son identité. Nous devrions bien comprendre cette position, nous qui défendons dans une Europe mondialisée, l'exception française pour défendre la culture française, principalement, face à la culture anglo-américaine. Mais, malheureusement ou plutôt heureusement, nous n'avons rien à faire des combats identitaires dans Wikipédia. Les PF - principe fondateur - nous imposent la n/PoV - neutralité de point de vue - et la n/PoV nous impose de neutraliser les combats identitaires.
Mais il ne faut pas tout confondre. Au moins trois problèmes différents cohabitent :
2 - la traduction de termes étrangers en français de référence dans le titre des articles est très irrégulièrement faite. Certains se battent encore becs et ongles pour garder une certaine expression nationale aux articles qu'ils écrivent. Dans la mesure où beaucoup d'articles de culture étrangère à la culture francophone sont rédigés par des contributeurs ayant des liens étroits avec cette culture nationale cela se comprend assez bien, même s'il ne faut pas tout accepter. Chaque fois qu'un terme francophone existe pour remplacer un terme national, ce terme francophone doit toujours être privilégié au terme national. Rien ne justifie d'écrire en titre Tōkyō au lieu de Tokyo et pourquoi pas London ou Roma. J'aime bien me promener dans les rues de Valletta à Malta, mais jamais me viendrait à l'idée de créer un article Valletta ou Malta alors qu'il existe les termes francophones de La Valette et Malte. Il y aurait un certain ménage à faire du coté des articles de sportifs ou souvent sont privilégiés des formes peu appropriées à une encyclopédie francophone.
3 - la guerre aux anglicismes, sport national québécois, tourne trop souvent au ridicule même si quelque fois c'est l'anglicisme qui est ridicule. Un weekend est un weekend dans toute la francophonie, comme un autocar, un biker, un airbag, un bridge pour les dents, un camping-car, un ferry, même un ferry-boat, un showroom, un playback, un home cinema, un joystick, un cookie, un donut, un cake, même un cheesecake, etc. etc. etc. tous ces mots sont ou seront dans le français de référence comme un steak, un pull-over, un tee-shirt, un slip, un bowling, un stand, un club, un green, etc. etc. etc. Sauf au Québec où le moindre mot anglais leur donne des boutons, nationalisme oblige, peut être les Québécois, mais le GDT - grand dictionnaire terminologique - de l'office québécois de la langue française n'oblige certainement pas les autres francophones. Et rien, mais rien ne justifie comme le signale sur le Bistro Akeron, un PoV-pushing organisé du Projet Québec, surtout que c'est le fait d'une toute petite minorité de contributeurs québécois, qui refait régulièrement la bataille des plaines d'Abraham.
La démarche consensuelle parait assez simple. Comme les spécialistes de la francophonie le définissent, il y a un français de référence, celui du TLFi, c'est ce français qui doit servir pour rédiger la Wikipédia francophone, titres y compris. À ce français de référence, s'ajoutent les variantes régionales ou nationales de la BDLP pour constituer le français universel de la francophonie (supra p. 498). Comme justement, Wikipédia est francophone, les articles doivent mentionner les variantes francophones de la BDLP et permettre les redirections de titres qui vont bien. Il est intéressant de lire les propos de Letartean, un Québécois, qui dit des choses sages sur les variations régionales et je n'ai rien à ajouter ou à retrancher sur sa démonstration nonante vs quatre-vingt-dix, tout en faisant mienne ses phrases « le langage franco-français est de facto celui qui règne sur Wikipédia et il est normal qu'il en soit ainsi. L'essentiel de mon message est qu'il ne faut pas balayer du revers de la main les réalités francophone d'ailleurs dans le monde et, même, qu'il serait souhaitable de les cultiver pour que notre encyclopédie soit plus proche de tous les locuteurs francophones. [...] Lorsque cela est pertinent, elle devrait laisser la place à ces particularités sans viser un effet d’homogénéité. [...] Aussi bien apprendre comment sont dites les choses un peu partout dans le monde et étendre mon savoir ! »
Pour conforter cette démarche qui devrait être consensuelle, rien n'interdit de reprendre le sondage sur les variété linguistique du français qui faisait déjà suite à une discussion du Bistro sur le militantisme anti-anglais, mais qui avait en son temps donné des résultats mitigés. 71 % des répondants au sondage étaient favorables à des règles inspirées du manuel de style de la Wikipédia anglophone mais 65 % s'opposaient aux règles proposées ; vieille habitude wikipédienne qui préfère le flou artistique des discussions au coup par coup plutôt qu'une réflexion approfondie suivie d'une règle consensuelle. Car le consensus n'existe jamais sur Wikipédia, il y a toujours des contributeurs qui se considèrent dans un consensus comme perdants, et ceux-là préfèrent le flou à la règle quitte à recréer indéfiniment toujours les mêmes guéguerres.
© L'Internaute - Liv |
Alors existe-t-il un dictionnaire de référence ?
Non, il n'y a que des dictionnaires courants : avant et après la création de l'Académie française et son action normative, d'autre dictionnaires se sont donnés pour rôle de fixer le français courant tel qu'utilisé à un moment donné mais ils sont très lacunaires, c'est aujourd'hui pour le français de France : le Larousse ou le Robert.
Mais oui aussi, le CNRS - centre national de la recherche scientifique - en liaison avec l'université de Nancy, au travers de l'UMR - unité mixte de recherche - ATILF - analyse et traitement informatique de la langue française - analyse plus rapidement et plus efficacement le français, d'abord sous la direction de Paul Imbs ensuite de Bernard Quemada, pour en donner un corpus : le TLF - Trésor de la langue française - et le TLFi - Trésor de la langue française informatisée - qui font incontestablement référence.
Il faut rajouter à ce corpus le travail mené par Pierre Rézeau (DSR - Dictionnaire suisse roman - en 1997, DHFQ - Dictionnaire historique du français québéquois - en 1998) sur le DRF - Dictionnaire des régionalismes de France - en 2001. Le Québec, au travers de l'université Laval a engagé le même travail avec le TLFQ - Trésor de la langue française au Québec - et est fortement partie prenante dans la BDLP - Base de données lexicographiques panfrancophone - avec l'Agence universitaire de la Francophonie et, entre autre, l'université catholique de Louvain pour la Belgique, l'université de Neuchâtel pour la Suisse. Cette BDD - base de données - compile, en plus du vocabulaire de la France, les vocabulaires francophones spécifiques de l'Acadie, l'Algérie, les Antilles, la Belgique, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte d'Ivoire, la Louisiane, Madagascar, le Maroc, Maurice, la Nouvelle-Calédonie, le Québec, la Réunion, le Rwanda, la Suisse et le Tchad. Nous disposons donc aujourd'hui, sur Internet, de BDD qui font du français, suivant les spécialistes, la langue moderne la mieux documentée au monde.
Est-ce-que cela résout notre problème de rédaction de Wikipédia ? Non si l'on cherche indifféremment un mot dans l'ensemble des BDD régionales ou nationales. Oui si l'on sait que les spécialistes de la langue française au sein de la francophonie considère la BDD du TLFi (TLF) comme étant le français de référence. Le français de France, dit aujourd'hui le français de Paris, pour faire la distinction avec le français des DOM-TOM - département et territoires d'Outremer - qui est aussi un français de France, le français de Paris donc, est le français officiellement reconnu au sein des organismes de la francophonie comme le français de référence. Et l'on voudrait pour une encyclopédie de référence utiliser un français qui ne le serait pas ? Restons logique. Maintenant si les Québécois, ou autres francophones, n'acceptent pas le français du TLFi comme référence, ils peuvent toujours créer une Wikipédia québécoise, ou autres, comme il existe déjà des Wikipédia en patois régionaux.
Chaque fois qu'une langue est l'enjeu d'un combat identitaire, tous les intégrismes font surface, il n'est alors plus possible d'avoir une discussion dépassionnée. À la différence de la Suisse qui a su dépassionner ce débat, le röstigraben est de moins en moins profond, les wallingants qui s'opposent aux flamingants, les « pure laine » qui s'opposent aux canadians, poussent à l'instrumentation de la langue ; et les Canadiens français, plus que tout autre, s'opposent fortement à l'anglais et aux anglicismes en important leurs combats dans Wikipédia. Pour qui est un peu observateur de Wikipédia, cela fait déjà plusieurs années que les variétés linguistiques du français posent problème. Des contributeurs québécois (Antaya, etc.), mais pas que (Siren, etc.), tentent, et réussissent quelquefois, des francisations d'anglicismes. Il faut d'abord comprendre le problème linguistique du Québec. Voilà une province, la « Belle Province », qui n'a plus que sa langue, héritière du françoys du Royaume de France ou des filles de France, pour affirmer son identité. Nous devrions bien comprendre cette position, nous qui défendons dans une Europe mondialisée, l'exception française pour défendre la culture française, principalement, face à la culture anglo-américaine. Mais, malheureusement ou plutôt heureusement, nous n'avons rien à faire des combats identitaires dans Wikipédia. Les PF - principe fondateur - nous imposent la n/PoV - neutralité de point de vue - et la n/PoV nous impose de neutraliser les combats identitaires.
Mais il ne faut pas tout confondre. Au moins trois problèmes différents cohabitent :
- l'utilisation purement et simplement de québécismes, de belgicismes, d'helvétismes, d'africanismes, etc.
- la traduction de termes anglais, mais pas que, comme titres d'articles en respect de la « règle » de moindre surprise ;
- l'utilisation d'anglicismes plus ou moins courants en français de France, de Suisse, de Belgique, d'Afrique et d'autres lieux francophones comme aussi de Québec.
2 - la traduction de termes étrangers en français de référence dans le titre des articles est très irrégulièrement faite. Certains se battent encore becs et ongles pour garder une certaine expression nationale aux articles qu'ils écrivent. Dans la mesure où beaucoup d'articles de culture étrangère à la culture francophone sont rédigés par des contributeurs ayant des liens étroits avec cette culture nationale cela se comprend assez bien, même s'il ne faut pas tout accepter. Chaque fois qu'un terme francophone existe pour remplacer un terme national, ce terme francophone doit toujours être privilégié au terme national. Rien ne justifie d'écrire en titre Tōkyō au lieu de Tokyo et pourquoi pas London ou Roma. J'aime bien me promener dans les rues de Valletta à Malta, mais jamais me viendrait à l'idée de créer un article Valletta ou Malta alors qu'il existe les termes francophones de La Valette et Malte. Il y aurait un certain ménage à faire du coté des articles de sportifs ou souvent sont privilégiés des formes peu appropriées à une encyclopédie francophone.
3 - la guerre aux anglicismes, sport national québécois, tourne trop souvent au ridicule même si quelque fois c'est l'anglicisme qui est ridicule. Un weekend est un weekend dans toute la francophonie, comme un autocar, un biker, un airbag, un bridge pour les dents, un camping-car, un ferry, même un ferry-boat, un showroom, un playback, un home cinema, un joystick, un cookie, un donut, un cake, même un cheesecake, etc. etc. etc. tous ces mots sont ou seront dans le français de référence comme un steak, un pull-over, un tee-shirt, un slip, un bowling, un stand, un club, un green, etc. etc. etc. Sauf au Québec où le moindre mot anglais leur donne des boutons, nationalisme oblige, peut être les Québécois, mais le GDT - grand dictionnaire terminologique - de l'office québécois de la langue française n'oblige certainement pas les autres francophones. Et rien, mais rien ne justifie comme le signale sur le Bistro Akeron, un PoV-pushing organisé du Projet Québec, surtout que c'est le fait d'une toute petite minorité de contributeurs québécois, qui refait régulièrement la bataille des plaines d'Abraham.
La démarche consensuelle parait assez simple. Comme les spécialistes de la francophonie le définissent, il y a un français de référence, celui du TLFi, c'est ce français qui doit servir pour rédiger la Wikipédia francophone, titres y compris. À ce français de référence, s'ajoutent les variantes régionales ou nationales de la BDLP pour constituer le français universel de la francophonie (supra p. 498). Comme justement, Wikipédia est francophone, les articles doivent mentionner les variantes francophones de la BDLP et permettre les redirections de titres qui vont bien. Il est intéressant de lire les propos de Letartean, un Québécois, qui dit des choses sages sur les variations régionales et je n'ai rien à ajouter ou à retrancher sur sa démonstration nonante vs quatre-vingt-dix, tout en faisant mienne ses phrases « le langage franco-français est de facto celui qui règne sur Wikipédia et il est normal qu'il en soit ainsi. L'essentiel de mon message est qu'il ne faut pas balayer du revers de la main les réalités francophone d'ailleurs dans le monde et, même, qu'il serait souhaitable de les cultiver pour que notre encyclopédie soit plus proche de tous les locuteurs francophones. [...] Lorsque cela est pertinent, elle devrait laisser la place à ces particularités sans viser un effet d’homogénéité. [...] Aussi bien apprendre comment sont dites les choses un peu partout dans le monde et étendre mon savoir ! »
Pour conforter cette démarche qui devrait être consensuelle, rien n'interdit de reprendre le sondage sur les variété linguistique du français qui faisait déjà suite à une discussion du Bistro sur le militantisme anti-anglais, mais qui avait en son temps donné des résultats mitigés. 71 % des répondants au sondage étaient favorables à des règles inspirées du manuel de style de la Wikipédia anglophone mais 65 % s'opposaient aux règles proposées ; vieille habitude wikipédienne qui préfère le flou artistique des discussions au coup par coup plutôt qu'une réflexion approfondie suivie d'une règle consensuelle. Car le consensus n'existe jamais sur Wikipédia, il y a toujours des contributeurs qui se considèrent dans un consensus comme perdants, et ceux-là préfèrent le flou à la règle quitte à recréer indéfiniment toujours les mêmes guéguerres.
Ainsi irait mieux Wikipédia.