Le quatrième et dernier opus de ma réflexion sur la pertinence encyclopédique des articles sur Wikipédia après Universalisme ou encyclopédisme, Inclusionnisme et suppressionnisme et Keep or delete (conserver ou supprimer) expose une possibilité d'interpréter la mise en graph réalisé par Moritz Stefaner (cf. Keep or delete) pour éventuellement créer un programme d'aide à la décision pour les PàS - page à supprimer.
Mon analyse
Stéphaner réalise les graphs sur les principes suivants : un avis D (delete) est représenté par un segment rouge orienté vers la droite et un avis K (keep) par un segment vert orienté vers la gauche. La longueur du segment et l'orientation de celui-ci varient de façon logarithmique afin qu'une succession de même segment D ou K donne une spirale logarithmique. La logique prise en compte veut que les derniers avis inclus des comportements « moutonniers » ou « réactionnaires » de prise en compte des premiers avis et le fait que plus la discussion dure plus les mêmes arguments revenant, chaque argument garde sa valeur intrinsèque mais la réitération du même argument ne lui donne pas plus de valeur sinon qu'il se trouve ainsi corroboré. En fait, pour la construction du graph, il suffit de classer par ordre chronologique les avis valables, mélangeant suppression, conservation, redirection et fusion, peu importe le sens de ces avis.
Si nous regroupons les différents graphiques réalisés par Stéphaner (figure 1), nous pouvons interpréter ce graph représentant les deux cents plus longues AfD - article for delation (page à supprimer - PàS - à la mode de la Wikipédia anglophone) - avec, par construction, des zones représentatives de consensus, à droite, de suppressions, à gauche, de conservations. En règle générale, ces consensus en suppression ou en conservation de posent pas ou ne devraient pas poser de problème.
Par contre nous connaissons ces discussions en PàS qui se terminent sans consensus, ni pour la suppression, ni pour la conservation. Il est toujours difficile de savoir à partir de quels moments, de quels critères, le consensus n'existe pas ou plutôt n'existe plus. C'est toujours ces cas qui posent problème et qui sont à l'origine de conflits entre suppressionnistes et inclusionnistes. Nous pouvons évidemment retrouver ces discussions dans une zone faisant la transition entre les deux zones de consensus, dans la partie centrale du graph, la zone de dissensus (figure 2).
Ma proposition
À partir de l'étude de Dario Taraborelli, Giovanni Luca Ciampaglia et Moritz Stefaner, il devrait être possible de passer de la théorie à la pratique en créant, le plus impartialement possible, une aide à la décision pour la clôture des PàS permettant de limiter la subjectivité des « clôtureurs ». Il est possible de déterminer deux choses :
Mon analyse
Stéphaner réalise les graphs sur les principes suivants : un avis D (delete) est représenté par un segment rouge orienté vers la droite et un avis K (keep) par un segment vert orienté vers la gauche. La longueur du segment et l'orientation de celui-ci varient de façon logarithmique afin qu'une succession de même segment D ou K donne une spirale logarithmique. La logique prise en compte veut que les derniers avis inclus des comportements « moutonniers » ou « réactionnaires » de prise en compte des premiers avis et le fait que plus la discussion dure plus les mêmes arguments revenant, chaque argument garde sa valeur intrinsèque mais la réitération du même argument ne lui donne pas plus de valeur sinon qu'il se trouve ainsi corroboré. En fait, pour la construction du graph, il suffit de classer par ordre chronologique les avis valables, mélangeant suppression, conservation, redirection et fusion, peu importe le sens de ces avis.
Si nous regroupons les différents graphiques réalisés par Stéphaner (figure 1), nous pouvons interpréter ce graph représentant les deux cents plus longues AfD - article for delation (page à supprimer - PàS - à la mode de la Wikipédia anglophone) - avec, par construction, des zones représentatives de consensus, à droite, de suppressions, à gauche, de conservations. En règle générale, ces consensus en suppression ou en conservation de posent pas ou ne devraient pas poser de problème.
Par contre nous connaissons ces discussions en PàS qui se terminent sans consensus, ni pour la suppression, ni pour la conservation. Il est toujours difficile de savoir à partir de quels moments, de quels critères, le consensus n'existe pas ou plutôt n'existe plus. C'est toujours ces cas qui posent problème et qui sont à l'origine de conflits entre suppressionnistes et inclusionnistes. Nous pouvons évidemment retrouver ces discussions dans une zone faisant la transition entre les deux zones de consensus, dans la partie centrale du graph, la zone de dissensus (figure 2).
Ma proposition
À partir de l'étude de Dario Taraborelli, Giovanni Luca Ciampaglia et Moritz Stefaner, il devrait être possible de passer de la théorie à la pratique en créant, le plus impartialement possible, une aide à la décision pour la clôture des PàS permettant de limiter la subjectivité des « clôtureurs ». Il est possible de déterminer deux choses :
- le périmètre de la zone de dissensus par un calcul statistique ;
- un programme plus ou moins automatique permettant de calculer le chemin d'une PàS.
S'il était possible de pacifier les PàS, ainsi irait mieux Wikpédia
Le système que tu proposes me parait buter devant deux inconvénients majeurs, l'un sur l'outil et l'autre sur le raisonnement derrière cet outil.
RépondreSupprimer1) L'outil : Imaginons une PàS non consensuelle au possible dans le sens où il n'y a qu'un seul type d'avis pour la suppression et un seul pour la conservation. De plus autant de contributeurs se sont exprimés avec l'un et avec l'autre des arguments. Si tous les avis "supprimer" se sont prononcer au début, de manière à ce que la courbe face "un demi-tour à droite" puis que tous les avis "conserver" s'expriment, la courbe fait un demi-tour à gahce, mais se retrouve très loin sur la droite du graphe, dans la zone pourtant considérée comme une zone de consensus pour la suppression.
2) Le raisonnement : Il me semble qu'attribuer un poids logarithmique aux expressions d'un avis déjà énoncé passe à côté du principe même d'une PàS. Il ne s'agit pas de trouver le plus d'arguments possible allant dans un sens ou dans l'autre, mais de parvenir à un consensus des rédacteurs sur le devenir d'un article. Si un argument est "fort" dans le sens qu'il convainc une grande quantité de participants à la discussion, il n'y a aucune raison pour qu'il compte moins que plusieurs arguments qui convainquent moins de monde.
Bonjour Pucesurvitaminée,
SupprimerMerci de l'intérêt que tu portes à mon message et je connais ton intérêt pour les PàS.
1) Ton exemple est réellement traité par les auteurs qui en donnent au moins un exemple dans leur étude. Je l'ai repris dans mon message Keep or delete - figure 3 et dans ce cas s'il y a autant d'avis conserver que d'avis supprimer la courbe s’arrête normalement dans la zone centrale de dissensus et non dans la zone de consensus suppression. Il restera à conclure suivant le principe qu'en l'absence de consensus, il faut conclure en conservation.
2) Le poids logarithmique a normalement été prévu par les auteurs pour tenir compte de l'effet moutonnier qui veut que le fait de répéter un avis ne lui donne pas plus de force ou d'importance. Si 10 contributeurs donnent le même avis cela ne devrait pas avoir beaucoup plus de poids que cinq contributeurs donnant un avis contraire. Les PàS ne sont pas des votes et ce n'est que la valeur des avis qui doit être prise en compte. Si l'on tient compte du nombre de contributeurs qui donnent un même avis cela devient un vote avec tous les inconvénients des actions concertées des suppressionnistes ou des inclusionnistes ou encore des racolages.
Cordialement
L'idée est intéressante mais sans risque d'application, aucun des spécialistes de PàS ne peut l'accepter, ils ne pourraient plus fermer les PàS à leur convenance.
RépondreSupprimerJe ne me fais pas d'illusion, je ne suis pas complètement innocent ;o)
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