Licence libre payante

Publié par Hamelin de Guettelet le jeudi 2 mai 2013

Oignies - Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges,
festival Les Rutilants, le 1er juillet 2012 ! ? ! ? ! ?
mauvaise photo de JÄNNICK Jérémy sans aucun intérêt
(analyse des niveaux rajoutée par moi)
Cela fait quelque temps que j’hésite à écrire cet article, si je n'hésite jamais à citer un contributeur, j'hésite toujours à rédiger un article sur un seul contributeur mais hésiter ce n'est pas s'interdire et un article ciblé, ce ne sera pas le premier et le dernier de ce blog-notes.

Alors parlons de JÄNNICK Jérémy un contributeur très content de lui et de ses contributions à Wikipédia et à Wikimedia Commons. Pour tout connaître de lui, enfin ce qu'il en dit, il suffit de lire sa PU - page utilisateur - particulièrement révélatrice.

JÄNNICK Jérémy, à l'égo développé, est passionné du bassin minier du Nord, créateur de plus de 660 articles sur Wikipédia et déposant de plus de 26 000 photos sur Commons avec pour objectif (il faut toujours se fixer des objectifs dit-il) d'être le plus exhaustif possible sur son sujet. Oui mais voilà, sans profession, se déclarant historien sur Wikipédia et photographe professionnel sur Commons, avec peu ou peut être même sans revenus, les problèmes financiers reviennent régulièrement dans ses propos avec des dissertations sur la rentabilité des investissements. Comme photographe professionnel (j'espère qu'il a déclaré son activité d'auteur-photographe et qu'il ne travaille pas au noir) lui est donc venu l'idée aussi sotte-que-grenue de marchandiser ses photographies après les avoir mise sous licence libre. Comment peut-on imaginer pouvoir vendre des photos qui par ailleurs sont libres d'utilisations même d'utilisations commerciales ?

Deux grandes familles de licences libres sont, entre autres, couramment admises sur Commons :
  • CC - Creative Commons
    Les licences CC acceptées sur Commons sont toutes du genre CC-BY-SA ou CC-BY
    • CC - licence libre permettant d'utiliser, copier et modifier, sans demander de permission
    • BY - attribution à l'auteur
    • SA - diffusion sous conditions identiques
    Cette licence permet à tous de remixer, arranger, et adapter l'œuvre, même à des fins commerciales, sans demander la permission, tant qu’on en attribue le mérite à l'auteur en citant son nom et que les nouvelles créations soient diffusées selon des conditions identiques.

    Commons accepte aussi la licence CC-Zero.
    Cette licence place l’œuvre dans le domaine public en renonçant à tous les droits sur l'œuvre en vertu du droit d'auteur, y compris tous les droits connexes et voisins, dans la mesure permise par la loi. Elle permet de copier, modifier, distribuer et utiliser cette œuvre, même à des fins commerciales, sans demander la permission.
  • GNU - GNU's Not Unix!
    • Parmi les licences GNU, celle acceptée sur Commons est la GFDLGNU Free Documentation License.
    • Les autres licences GNU comme GPLGeneral Public License - et LGPLLesser General Public License - sont aussi accessoirement acceptées sur Commons.
    Les licences GNU ont été créées à l'origine pour les logiciels libres et s'appliquent plus ou moins bien aux illustrations. Elles requièrent de toujours fournir avec l’œuvre le texte complet de la licence (3 700 mots, plusieurs pages) en cas de réutilisation.
    Plus ou moins similaire à la CC-BY-SA, le transfert de GFDL en CC-BY-SA était possible jusqu'au 1er août 2009 pour les fichiers chargés avant le 1er novembre 2008 sur Commons.
Il est assez courant que Commons tolère que des contributeurs appliquent à leurs fichiers chargés dans la base des conditions ou des restrictions d'utilisation personnelles à la seule condition de l'utilisation d'une double licence et que les utilisateurs ont la possibilité ou non de respecter.

Mais avec JÄNNICK Jérémy on va beaucoup plus loin.

D'abord, à regarder les photographies déposées sur Commons, il est assez évident qu'il se sert de Commons comme d'une photothèque. Généralement il est de bonne pratique que de trier sa production photographique pour ne mettre sur Commons que les meilleures photographies, les autres restant stockées sur le disque dur. Ici, avec JÄNNICK rien de cela, il téléverse systématiquement toutes ses photographies, éventuellement en plusieurs exemplaires, bonnes ou mauvaises, sans aucun tri et pire sans aucune description autre que le lieu de la prise de vue. Il y a ainsi des milliers de photos d'architecture sans une seule verticale redressée, d'autres milliers de chantiers de travaux publics en cours sans véritablement aucun intérêt potentiel pour illustrer les articles des versions linguistiques de Wikipédia. Il y a même quelques photos qui ne respectent pas les droits des auteurs des œuvres photographiées, étonnant pour quelqu'un qui tient autant au respect de ses propres droits.

Ensuite, une motivation assez particulière : « Le temps que je passe sur Commons et Wikipédia ne me permet pas de travailler ailleurs, mes revenus sont donc limités, mais pas mon temps. » « En effet, je produit énormément de fichiers puisque je ne travaille que sur Commons et Wikipédia, mais les finances ne suivant pas, j'ai dû trouver un autre moyen de financer ma production photographique. »

Enfin, cet autre moyen, c'est la création d'une licence JÄHNICK 1.0. Une sorte de décalque de la licence CC-BY-SA 3.0. La licence JÄHNICK 1.0 est un contrat d'adhésion, à exécution instantanée, commutatif, synallagmatique, nommé et consensuel. Ouf ! Rien que ça. Euh ! Pas que ça, en plus c'est ... payant, une licence libre payante, il fallait y penser ! Non ?

Par contre la philosophie de Commons ou de Wikipédia est bien piétinée dans l'affaire, et c'est cela que j'ai du mal à accepter. Je n'avais pas bien compris la finalité des licences Commons, les bandeaux de licence, placés sur les fichiers que l'on charge sur Commons, donnent les principales caractéristiques des licences, copier, modifier, distribuer, mais oublient consciencieusement d'indiquer que tout cela est valable même à des fins commerciales (cf. mon message du 10 octobre 2011), mon opposition réside dans cette utilisation commerciale, c'est pourquoi j'ai arrêté de charger des photographies sur Commons. Par contre, si l'on continue à charger des photographies sur Commons en connaissance de cause, on doit en respecter la philosophie, la philosophie du libre, comme le dit Ludo29, un administrateur de Commons comme de Wikipédia, brillant photographe qui a chargé plusieurs milliers de photographies sur Commons, « Sur le seul esprit de cette licence, j'ai beaucoup de mal avec. Wikipédia et ses projets frères c'est : contenu librement réutilisable et gratuitement. Ici, on piétine ce principe. » Le principe ici est doublement piétiné par JÄNNICK, une première fois en choisissant une licence GNU difficilement utilisable, qui oblige, ceux qui veulent respecter la licence, à accompagner l’œuvre des 3 700 mots obligatoires, ce qui complique évidemment l'utilisation des œuvres. Une deuxième fois en doublant la licence GNU, d'une licence JÄHNICK 1.0 plus ou moins bidon, instituant un paiement de 10 euros, pour l'utilisation de l’œuvre.

Quelle que soit la qualité d'un contributeur, quel que soit le mérite de JÄNNIK Jérémy, rien ne peut justifier ces pratiques. Commons n'est pas une photothèque personnelle, il n'y a pas de concours à celui qui aura la plus grosse, la plus grosse galerie. Commons n'est pas une base de données pour se faire du fric. Pourquoi faire des milliers de photographies inutiles aux projets de la Wikimedia Foundation si ce n'est pour satisfaire à un objectif personnel de rentabilisation d'une activité sans relation aucune avec les buts poursuivis par Commons ? JÄNNICK dit avoir compris les remarques qui lui sont faites sur le Village Pump anglophone et le Bistro francophone de Commons et de revenir en arrière mais depuis 4 semaines, je ne vois aucun changement sur les fichiers de JÄNNICK, d'où ce message.

Ainsi va mal Wikipédia quand va mal Wikimedia Commons.

9 commentaires:

  1. C'est inutile est cela apporte juste de la confusion... ce type de double licensing devrait donc être en-effet interdit.

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  2. Je demeure dans l'ancien bassin minier du Pas de calais qui est trés vaste
    Alors je me demande comment Jérémy JANNICK arrive à couvrir des étapes de 200kms par jour en train et en vélo
    Il va même dans dans des localités non dessservies par le train
    Aucune légende sur ses clichés...
    En prime le personnage est passé à la télé

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    1. Il faut toujours éviter de jeter le bébé avec l'eau du bain ou le mineur avec les stériles. Ce n'est pas parce que Jérémy Jännick est content de lui et de son travail qu'il cherche à rentabiliser qu'il faille lui chercher des petites bêtes.

      Oui, il est passé à la télé mais oui il avait, et de loin, été le meilleur des trois contributeurs d'Envoyé spécial (cf. mon message 14 novembre 2012).

      Oui, le bassin minier est très vaste, oui, il va même dans des localités non desservies par le train et oui, c'est même pour cela qu'il utilise aussi le vélo en complément du train.

      Par contre, oui, on peut lui reprocher tous ces fichiers inintéressants, de mauvaise qualité chargés sur Commons avec une légende mais sans description, les rendant pour beaucoup inexploitables. C'est peut être un moyen, en plus d'une licence bidon, d'obliger les utilisateurs potentiels de passer par lui.

      C'est cela, et uniquement cela qui est critiquable car opposé à l'esprit de Commons et du libre.

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    2. @ Hamelin de Guettelet, concernant ma licence à 10 €, j'ai répondu tout un paragraphe sur le blog de Juraastro (qui ne devrait pas tarder à publier le message), et mon accord autorisant Jean-Fred à recourir à un bot pour la remplacer par la CC-by-sa 3.0 tient toujours. Ce qu'il faut retenir, c'est que je suis avant tout présent pour construire une encyclopédie, le reste m'importe peu. Ayant investi pas mal d'argent pour tous les produire, je fais régulièrement payer les utilisations non conformes à la licence, comme cette dernière me l'y autorise. Quand je produit un fichier, je ne commence donc pas à penser aux réutilisateurs, mais au complément qu'il apporte sur Commons. Il faut également savoir que libre ne veut pas dire gratuit, et il y a tout un tas d'incompréhensions là-dessus. Je sais aussi qu'extérieurement à Commons je bénéficie toujours de mes droits patrimoniaux. Et ma licence, bien que discutable, est parfaitement conforme à la loi.

      Concernant leur qualité, j'effectue bien entendu un tri pour en retirer les photos qui sont floues, mais sinon, je le fais déjà à la base, puisque je prends le temps de les faire sur le terrain. Je ne prends pas non plus deux heures pour faire une photo. La photo du carrelage a donc pour utilité de montrer de quoi est fait le sol de cette salle, mais c'est très discutable de montrer cette photo et de dire que je fais de la merde. Je n'effectue pas de retouches sur mes photos, étant donné que je ne sais pas comment procéder, et que le temps me manque.

      Concernant les descriptions, pour avoir plus d'infos sur ce que je photographie, c'est dans l'article qu'il faut aller. Mais quand je photographie un terril, c'est un terril, une cité c'est une cité, un carreau de fosse une ancienne fosse... je n'ai pas grand chose d'autre à dire, le nom est déjà dans le titre, et l'article en parle, ou en parlera, puisque c'est toujours en construction. Ceci dit, depuis un mois et demi, j'ai commencé à développer un système de centralisation des descriptions, qui marche assez bien, mais qui va être long à généraliser. Il me permet notamment d'indiquer les protections aux MH et/ou à l'Unesco.


      Concernant Jean-Claude, je ne suis pas étonné de sa mauvaise foi. En juillet dernier, j'ai découvert qu'il m'avait volé une photo (et pas une ratée, comme quoi) que j'avais publié sous licence CC-by-sa 3.0. Je l'ai retrouvée sur son site sans mention du nom de l'auteur, du titre de l'œuvre, de la licence, et de la partie à attribuer (Wikimedia Commons). C'est le cas le plus simple de contrefaçon, la licence s'annulant, et l'utilisation étant sous le régime général des droits d'auteur (puisque comme dit sur ma page utilisateur, je fais payer les utilisations sous d'autres licences pour pouvoir produire d'autres photos). Bref, il me doit 38,27 € TTC, j'ai eu beau le lui rappeler une vingtaine de fois en dix mois, il se contente de faire le mort comme un lâche, mais je sais pourtant qu'il reçoit mes messages puisqu'il avait vite fait de faire disparaître la photographie (malheureusement, ça n'annule pas la dette). Sauf que tôt ou tard, je vais finir par le croiser, et je sais par expérience qu'il va vite rembourser sa dette. Au passage, dès qu'un de mes fichiers sera retrouvé sur son site, celui-ci le lui sera systématiquement facturé, puisque la partie 1, i, du code juridique laisse le choix au photographe de décider s'il souhaite à nouveau traiter sous licence libre avec le contrefacteur, et chez moi, c'est systématiquement non.

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    3. Pour en répondre à ses dénigrements :
      * Mes photographies ont toutes une légende qui indique le lieu de prise de vue, l'article vers la fosse doit être lié, sauf si la photo date d'avant la création de l'article (la centralisation des descriptions doit résoudre ce problème). Elles ont également l'immense avantage d'être géolocalisées.
      * Oui, je suis passé à la télé, et j'ai même fait deux apparitions dans un magazine mensuel d'une communauté d'agglomération. C'est ce qui finit par arriver quand on travaille beaucoup.
      * Oui, c'est vrai, je vais même dans des localités non desservies par le train, pour les Quatre jours de Dunkerque, je pense notamment à Estaires (à 14 km de la gare d'Armentières), Olhain, c'est-à-dire Maisnil-lès-Ruitz (à 13 km de la gare de Nœux et à 25 km de celle de Lens), mais j'ai aussi effectué un trajet de chez moi à Lewarde et un retour de Douchy-les-Mines à chez moi... sans compter tous les kilomètres que j'ai pu parcourir entre les trajets en train, pendant cinq jours, en mangeant peu faute de temps, et sachant que le soir était consacré au téléversement des fichiers.

      Mais voilà, pendant que Jean-Claude avait son cul assis à rien foutre, j'ai produit 2200 fichiers sur ces cinq jours, et je ne l'ai d'ailleurs pas vraiment fait pour moi, mais pour le projet cyclisme. Dans des conditions difficiles (beaucoup de monde, parfois un temps gris, des gens toujours en mouvement), j'ai suivi tous les moments clés de cette course, arrivées et départs, en photos et en vidéos. Je peux aussi me vanter d'avoir fait tous mes déplacements en train et en vélo, en partant vers 7h50 et en rentrant vers 20h00-21h00. Pour les résultats, tout est encore en cours de catégorisation, mais ça a déjà permis d'illustrer des cyclistes qui ne l'étaient pas, des saisons d'équipes cyclistes, et des articles dans d'autres langues. Un bilan sera d'ailleurs fait dans quelques mois.

      Jean-Claude, comme beaucoup de vieux, critique beaucoup mais agit très peu. Mais ce sont toujours ceux qui en font le mois qui critiquent le plus.

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    4. Pour en revenir à ces licences, celles-ci étant non exclusives, j'ai parfaitement le droit de monnayer mon travail en dehors de Commons. Je serais d'ailleurs bien con de ne pas le faire. Ce genre de réactions ne provient de toute façon que des gens de Wikipédia (ou de ceux qui me doivent de l'argent), parce qu'en dehors, on me félicite toujours pour mon travail et sa gestion.

      Enfin, pour en répondre à Hamelin de Guettelet sur un dernier point : toutes les photos de Commons ne doivent pas servir à illustrer leur article sur Wikipédia, puisque Commons est la photothèque de Wikipédia. En revanche, et je le fais particulièrement bien, les articles de Wikipédia doivent renvoyer aux catégories de Commons et vice-versa. En ce sens, ils sont complémentaires et non concurrent... mais ça, vous auriez dû le savoir.


      Et avant de cracher sur le fait que je monnaye mon travail, dites vous bien que la très grande partie des fichiers produits depuis 2012 l'a été par des recouvrements de créances. Et mon habitude à fonctionner au coût de revient... c'est tout simplement parce que j'ai suivi des études de comptabilité après avoir obtenu mon bac ES, et ça m'est vraiment très utile.

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    5. D'abord, bonjour Jérémy,

      Tu as pu répondre aux critiques de Jean-Claude comme je l'avais déjà fait et tu as répondu aussi aux miennes par la même occasion. Je ferai mes remarques en quatre points :
      *ton travail sur Wikipédia
      *ton travail pour Commons
      *ton travail de photographe
      *ta licence et l'exploitation de ton travail

      Point 1
      Je reconnais bien volontiers la qualité de ton travail pour Wikipédia sur le bassin minier de Nord, mais, fait preuve d'un peu plus de modestie, tu n'es pas le seul, et loin s'en faut, à y faire du bon travail. Nombre de contributeurs, plus modestes que toi, font du travail excellent, et peut être meilleur que le tien, sans avoir besoin de s'auto-congratuler régulièrement à longueur de pages communautaires. Cela a certainement le pouvoir d'exaspérer ceux qui travail en silence.

      Point 2
      Je suis par contre particulièrement réticent quand à ton travail pour Commons où tu confonds qualité et quantité. Tous les photographes font des centaines de photos pour en extraire une de bonne, la seule bonne photo possible. Alors oui, je le répète, sur les 26000 photos que tu as déversé sur Commons comme si s'était ta photothèque personnelle, 1 sur 20, pour ne pas dire moins, y ont leur place, le reste est sans intérêt.

      De plus, oui tes photos sont légendées mais jamais décrites et ce n'est pas une excuse de renvoyer à un article de Wikipédia, renvoi toujours aléatoire et … ça, tu aurais dû le savoir, par contre, nous ne saurons jamais ce qu'est telle ou telle maison prise sous tous les angles.

      Point 3
      Tu dis ne pas savoir comment retoucher tes photos, cela est bien dommage. Il existe sur le marché d'excellent logiciel de retouche de photographie, il en est même de gratuit, tu n'est pas obliger d'utiliser Photoshop.

      Par contre l'excuse du manque de temps pour faire du bon boulot est inacceptable, il faut mieux ne rien faire que de le faire mal et la qualité d'un bon photographe c'est d'avoir l’œil, l’œil critique sur ce qu'il photographie, sur ses photographies.
      Ma photothèque personnelle regroupe des centaines de milliers de diapositives prisent ces 50 dernières années et je suis en train de les numériser, c'est moins d'une sur cent que je numérise. Cela ne me prendrait pourtant pas plus de temps de tout numériser, mais 9 sur 10 ne méritent pas d'être montrée.

      Point 4
      Mettre ses photos sous licence libre c'est accepter que chacun puisse les utiliser librement comme bon lui semble même de façon commerciale. Tu ne pourrais pas t'opposer à une personne qui récupérerait tes photos sur Commons pour les revendre sous quelque forme que cela soit dès lors qu'il te les attribue et qu'il respecte les informations de la licence. Alors, oui, tu peux très bien envisager de les vendre avec une licence ad hoc mais très certainement pas avec ta licence à 10 € qui à l'énorme inconvénient de ne pas respecter l'état d'esprit de Commons, c'est là mon principal reproche : l'état d'esprit.

      Puisque je parle d'état d'esprit, « comme beaucoup de vieux, [je] critique beaucoup mais agit peu. Mais ce sont toujours ceux qui en font le moins qui critiquent le plus » j'ai utilisé une de tes photos que j'ai modifié, j'ai uniquement respecté l'obligation d'attribution sans citer Commons ni la licence, que vas-tu faire ? Que peux-tu faire ? Me demander de la supprimer ? Ce sera non. Me réclamer 38,27 € ? J'attends ta facture avec ton numéro d'immatriculation et cela sera avec un immense plaisir que je la réglerai. Pour mieux connaître mon état d'esprit, jette un coup d’œil sur ce message.

      Un dernier conseil, ouvre toi un site ou utilise Flickr ou Picasa pour te créer une photothèque professionnelle, tu pourras vendre tes photos beaucoup plus sûrement que sur Commons.

      Et continue ton bon travail sur Wikipédia. Amicalement

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  3. Quand je photographie des maisons des mines, mis à part dire dans quelles cités elles sont faites, je ne peux pas dire grand chose sur la maison en elle-même. Ceci dit, la géolocalisation indique précisément où se trouve la maison. Mais je n'en suis pas encore au point où je vais rédiger des articles sur les différents types de maisons des mines, même si j'y pense. Quant à la qualité, je ne cherche pas à faire des photos parfaites, loin de là, tant que le temps est bon, ça me convient. Il y a même des jours où je ne me casse pas le cul, tout simplement parce que je suis crevé et que j'en ai marre (sept à huit heures sur un vélo... ça use, et puis je travaille aussi proportionnellement au salaire, donc parfois, je fais de la merde). Sur la « modestie », j'en avais déjà parlé sur le bistro, et ce n'est pas du ma faute, c'est dû à un trouble.

    Concernant la licence CC-by-sa 3.0, c'est là le point intéressant : je devrais donc utiliser une licence qui permette à des gens de se faire de l'argent, mais ne jamais gagner un centime sur mon travail. Personnellement, je ne suis pas contre que l'on se fasse de l'argent grâce à mon travail, mais uniquement si j'en touche une petite partie. Et dans la pratique, je sais très bien que ça ne se produira pas, tout simplement parce qu'à chaque contrefaçon découverte, j'applique le paragraphe 1, i du code juridique de la CC-by-sa 3.0, qui me permet de décider de ne plus traiter avec un contrefacteur sous des licences gratuites. Quand on y réfléchit, ces licences sont quand même terriblement bien conçues. En quelques mois, je me suis constitué une très grande liste de clients payants.

    Concernant la licence JÄHNICK 1.0 (du nom de mon grand-père), elle possède les quatre obligations d'une licence libre, il faut savoir qu'une licence libre n'est pas forcément gratuite (se référer au fameux schéma). Dans l'absolu, elle ne pourrait donc pas être refusée sur Commons. Après, l'état d'esprit... ça n'a aucune influence. En plus de ma grande gamelle et de ma vantardise, je suis aussi connu pour être un sacré tyran. Mais sinon, je comprends aussi votre opposition à ce que de grosses sociétés se fassent de l'argent sur votre dos. Sur environ 25 cas à traiter, seul un constituait une utilisation commerciale... et avec tout mon travail, je n'ai pas encore eu le temps de le régler.


    Mon travail continuera donc, mais je pense qu'il va être amené à décroître à partir du mois prochain. Sans en dire trop, on commence à me connaître pour mon travail, et il semblerait que l'on veuille faire appel à moi.

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    1. Alors je te dis ... Merde ... et surtout ne me dis pas merci pour ne pas gâcher l'effet bénéfique de mon souhait.

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