Avec mon message d'hier, je pensais en avoir terminé avec les errements de la DCRI ; dans mon esprit avec l'opus 5, j'avais épuisé la question. Quelques échanges IRL - dans la vie réelle - m'avaient amené à ajouter au moment de la publication de mon message, sur le coup d'une heure du matin, un post scriptum qui, je ne pensais pas, serait confirmé aussi rapidement. J'écrivais : « si la DCRI mène avec sérieux son enquête, ce sous-officier (le major Jeansac), commandant du site, et ce syndicaliste ou policier trop bavard (le commissaire Roux), tombent clairement sous le coup de l'article 413-10 du code pénal comme personne portant à la connaissance du public une information classifiée qui a un caractère de secret de la défense nationale, alors qu'elle en est détentrice par fonction. »
La moitié de ma prévision se réalise déjà car si j'en crois un article dans Le Point.fr mis en ligne en fin de matinée Affaire Wikipédia - DCRI : le sous-officier qui avait fait visiter la base fait l'objet d'une enquête militaire, après avoir bouffé du citoyen, du civil, la DCRI veut bouffer du militaire, à quand le lieutenant-colonel, l'officier supérieur adjoint de la Base aérienne 942 de Lyon Mont Verdun ? Ah ! J'allais oublier, à quand l'officier supérieur de l'administration centrale militaire qui a autorisé le reportage ? Et l'officier commandant le bureau des relations publiques qui a visionné le reportage et qui a donné son aval ? Il n'y en a qu'un seul qui risque de passer entre les gouttes, c'est le colonel commandant la Base aérienne 942 de Lyon Mont Verdun qui a eu l'intelligence de faire signer chaque fois son adjoint, il pourra ainsi toujours faire valoir qu'il n'était pas informé, c'est une excuse usuelle par les temps qui courent. Il ne faudrait pas non plus oublier le « lampiste » de commissaire de police envoyé au feu à la place du ministre de l'Intérieur et qui nous a benoîtement révélé, au moins partiellement, quelles étaient les informations classifiées.
Voilà un beau tableau de chasse en prévision pour la DCRI à moins que la Grande Muette ne préfère utiliser la DPSD - direction de la protection et de la sécurité de la défense - elle aura peut-être un peu plus de résultats que les barbouzes de la DCRI.
De ridicule en ridicule, le ridicule va bien finir par tuer.
Il faut tout de suite prévenir la DCRI, que les contributeurs de Wikipédia ont poussé l'abnégation jusqu'à avoir dressé une liste aussi complète que possible de tous les articles de presse, français et étrangers, les émissions de radio ou de télévision, françaises et étrangères, de tous les messages de blogs, français ou étrangers, de toutes les traductions, les adaptations de l'article initial en français dans les différentes versions linguistiques de Wikipédia, et plein d'autres choses encore ... La DCRI va pouvoir s'occuper quelque temps si elle veut supprimer toutes ces traces révélatrices d'un bide monumental. Elle lui manquera quand même la liste de tous les contributeurs qui sont intervenus sur l'article si litigieux, mais il ne devrait pas y avoir de problème pour des travaux pratiques, elle n'a qu'à convoquer une fois de plus Remi Mathis, il connait déjà l'adresse de leurs bureaux à Levallois-Perret. Pour farfouiller dans les historiques, il n'a pas besoin de ses outils d'administrateur qu'il n'a d'ailleurs plus !
Enfin dernier développement, nos députés qui pour le moment n'ont rien de plus important à faire, commencent à poser des questions écrites aux membres du gouvernement. C'est un député socialiste de la Nièvre depuis 1997, nouveau membre de la CNNum - commission national du numérique - auteur du rapport « Du droit et des libertés sur l’internet », remis à Lionel Jospin en 2000, et opposant déclaré, pendant la campagne électorale, à la loi Hadopi, Christian Paul, qui ouvre le feu en demandant au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de préciser le cadre légal des interventions de la DCRI. Réponse dans deux mois, s'il y a réponse.
Ainsi va bien Wikipédia, pendant ce temps là.
PS : la DCRI va-t-elle avoir le ridicule de demander aussi la suppression du reportage de Paul-Émile Liogier en ligne sur le site de TL7 ? En prévision de cela, un internaute allemand a commencé la dispersion de la vidéo maintenant visible sur YouTube, encore un hébergeur américain, la DCRI joue vraiment de malchance ! ! !
La moitié de ma prévision se réalise déjà car si j'en crois un article dans Le Point.fr mis en ligne en fin de matinée Affaire Wikipédia - DCRI : le sous-officier qui avait fait visiter la base fait l'objet d'une enquête militaire, après avoir bouffé du citoyen, du civil, la DCRI veut bouffer du militaire, à quand le lieutenant-colonel, l'officier supérieur adjoint de la Base aérienne 942 de Lyon Mont Verdun ? Ah ! J'allais oublier, à quand l'officier supérieur de l'administration centrale militaire qui a autorisé le reportage ? Et l'officier commandant le bureau des relations publiques qui a visionné le reportage et qui a donné son aval ? Il n'y en a qu'un seul qui risque de passer entre les gouttes, c'est le colonel commandant la Base aérienne 942 de Lyon Mont Verdun qui a eu l'intelligence de faire signer chaque fois son adjoint, il pourra ainsi toujours faire valoir qu'il n'était pas informé, c'est une excuse usuelle par les temps qui courent. Il ne faudrait pas non plus oublier le « lampiste » de commissaire de police envoyé au feu à la place du ministre de l'Intérieur et qui nous a benoîtement révélé, au moins partiellement, quelles étaient les informations classifiées.
Voilà un beau tableau de chasse en prévision pour la DCRI à moins que la Grande Muette ne préfère utiliser la DPSD - direction de la protection et de la sécurité de la défense - elle aura peut-être un peu plus de résultats que les barbouzes de la DCRI.
De ridicule en ridicule, le ridicule va bien finir par tuer.
Il faut tout de suite prévenir la DCRI, que les contributeurs de Wikipédia ont poussé l'abnégation jusqu'à avoir dressé une liste aussi complète que possible de tous les articles de presse, français et étrangers, les émissions de radio ou de télévision, françaises et étrangères, de tous les messages de blogs, français ou étrangers, de toutes les traductions, les adaptations de l'article initial en français dans les différentes versions linguistiques de Wikipédia, et plein d'autres choses encore ... La DCRI va pouvoir s'occuper quelque temps si elle veut supprimer toutes ces traces révélatrices d'un bide monumental. Elle lui manquera quand même la liste de tous les contributeurs qui sont intervenus sur l'article si litigieux, mais il ne devrait pas y avoir de problème pour des travaux pratiques, elle n'a qu'à convoquer une fois de plus Remi Mathis, il connait déjà l'adresse de leurs bureaux à Levallois-Perret. Pour farfouiller dans les historiques, il n'a pas besoin de ses outils d'administrateur qu'il n'a d'ailleurs plus !
Enfin dernier développement, nos députés qui pour le moment n'ont rien de plus important à faire, commencent à poser des questions écrites aux membres du gouvernement. C'est un député socialiste de la Nièvre depuis 1997, nouveau membre de la CNNum - commission national du numérique - auteur du rapport « Du droit et des libertés sur l’internet », remis à Lionel Jospin en 2000, et opposant déclaré, pendant la campagne électorale, à la loi Hadopi, Christian Paul, qui ouvre le feu en demandant au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de préciser le cadre légal des interventions de la DCRI. Réponse dans deux mois, s'il y a réponse.
Ainsi va bien Wikipédia, pendant ce temps là.
PS : la DCRI va-t-elle avoir le ridicule de demander aussi la suppression du reportage de Paul-Émile Liogier en ligne sur le site de TL7 ? En prévision de cela, un internaute allemand a commencé la dispersion de la vidéo maintenant visible sur YouTube, encore un hébergeur américain, la DCRI joue vraiment de malchance ! ! !