Le terme « Web 2.0 » a été utilisé pour la première fois en janvier 1999 par Darcy DiNucci, consultant en architecture de l'information, dans un article Fragmented Future de Print magazine :
Ensuite cette notion est reprise ça et là par Kingsley Idehen, Jeff Bezos, Scott Dietzen ou Eric Knorr, sans qu'elle ne s'impose faute d'une définition précise. Il faudra attendre l'initiative des sociétés O'Reilly Media et MediaLive qui vont organiser une conférence sur le Web 2.0 en octobre 2004. Tim O'Reilly, Dale Dougherty, John Battelle et Craig Cline vont tenter de définir la vision prophétique de Darcy DiNucci : une « plate-forme Web 2.0 c'est des applications logicielles construites sur le Web plutôt que des applications logicielles construites sur le bureau » en donnant des exemples « DoubleClick, Ofoto, Akamai, mp3.com, Britannica Online ou les sites perso, c’était du Web 1.0, Google AdSense, Flickr, BitTorrent, Napster, Wikipedia ou les blogs, c’est du Web 2.0 ».
La notion même du Web 2.0 est discutée car il est difficile de discriminer ce nouveau Web de l'ancien et ce n'est pas une notation d'évolution ou de version qui facilite les choses même si certains ont cherché à caractériser un Web 1.0 ou un Web 1.5. Beaucoup ne voyait dans le Web 2.0 qu'une notion marketing susceptible de drainer des capitaux pour permettre le développement de nouvelles start up. Aujourd'hui, intuitivement tout le monde est convaincu qu'il existe bien une différence entre la consultation de pages web statiques aussi bien présentées soient-elles et la participation des utilisateurs au contenu même de ces pages web ou même plus complètement de l'ensemble d'un site internet aussi mal conçus soit-il ; dans le premier cas, statique, nous serions en présence d'un Web 1.0, dans le second cas, dynamique, nous sommes en présence du Web 2.0.
« The Web we know now, which loads into a browser window in essentially static screenfuls, is only an embryo of the Web to come. The first glimmerings of Web 2.0 are beginning to appear, and we are just starting to see how that embryo might develop. [...] Ironically, the defining trait of Web 2.0 will be that it won't have any visible charactéristics at all. The web will be identified only by its underlying DNA structure - TCP/IP (the protocol that controls how files are transported across the Internet), HTTP (the protocol that rules the communication between computers on the web) and URLs (a method for identifying files). [...] The Web will be understood not as screenfuls of text and graphics but as a transport mechanism, the ether through which interactivity happens. It will still appear on your computer screen, transformed by video end other dynamic media made possiblr by the speedy connection technologies now coming down pike. The Web will also appear, in different guises, on your TV set (interactive content woven seamlessly into programming and commercials), your car dashboard (maps, Yellow Pages and ather traveler info), your cell phone (news, stock quotes, flight updates), hand-held game machines (linking players with competitors over the Net) and maybe even your microwave (automatically finding cooking times for products). »
Carte conceptuelle dessinée lors d'un brainstorming du FOO Camp préparant la première conférence Web 2.0 © O'Reilly Media |
La notion même du Web 2.0 est discutée car il est difficile de discriminer ce nouveau Web de l'ancien et ce n'est pas une notation d'évolution ou de version qui facilite les choses même si certains ont cherché à caractériser un Web 1.0 ou un Web 1.5. Beaucoup ne voyait dans le Web 2.0 qu'une notion marketing susceptible de drainer des capitaux pour permettre le développement de nouvelles start up. Aujourd'hui, intuitivement tout le monde est convaincu qu'il existe bien une différence entre la consultation de pages web statiques aussi bien présentées soient-elles et la participation des utilisateurs au contenu même de ces pages web ou même plus complètement de l'ensemble d'un site internet aussi mal conçus soit-il ; dans le premier cas, statique, nous serions en présence d'un Web 1.0, dans le second cas, dynamique, nous sommes en présence du Web 2.0.