Existe-t-il une majorité silencieuse ?

Publié par Hamelin de Guettelet le jeudi 21 mars 2013

Il existe parmi les contributeurs de Wikipédia un nombre, impossible à déterminer, mais bien présent, de contributeurs silencieux mais qui n'en pense pas moins.

© Rama
Suis-je étonné ? En fait pas vraiment, je le supposais, j'en suis maintenant certain. Les contributeurs qui lisent mes messages sont évidemment peu nombreux, donc certainement peu représentatifs, quoi que ! Une petite ou une bonne centaine suivant les sujets, un peu plus ou un peu moins que de participants à une PDD - prise de décision - suivant l'importance, autant qu'à une élection d'administrateur ; ceux qui réagissent à mes messages sont plus nombreux que vous pouvez le constater, beaucoup ont maintenant compris que je ne publiais pas les commentaires ou les réactions si on me demandait de ne pas le faire. Merci de leur confiance.

Que me disent ces commentaires ? Sans trahir leur confiance : « je suis d'accord avec vous », « je pense comme vous » comme les deux commentaires que j'ai choisi, parmi d'autres, de publier dernièrement. Ces commentaires, anonymes ou pas, me donnent en plus des exemples précis en appui de leurs dires, de mes dires. Mais pourquoi me demandent-ils de ne pas publier ? Parce que beaucoup on compris que pour vivre heureux, ils devaient vivre cachés ; cachés de cette petite minorité, je devrais dire, ces petites minorités, qui ont pris le contrôle de l'encyclopédie via IRC - Internet Relay Chat (discussion relayée par Internet) - tout le monde le sait, en parodiant Guy Debord, « la cabale n'existe pas, la preuve, elle nie son existence », enfin pas toutes les cabales puisque le mafia (toujours Debord), donc la mafia des PàS - page à supprimer - ne se cache plus (cf. mon message du 15 mars 2013).

Le « un pour tous, tous pourris » de Coluche, maintenant courant en politique, le serait-il aussi sur Wikipédia ? Pourris, non, intéressés, oui, intéressés à faire valoir leurs petits intérêts mesquins de copains/coquins. Alors, face à cet état de fait quatre possibilités :
  • ne pas accepter et se rebeller pour finir par se faire bloquer en écriture ;
  • ne pas accepter et partir de sa propre initiative plutôt que de se faire bannir ;
  • accepter et se taire pour continuer à contribuer tranquillement ;
  • accepter et participer à une cabale pour faire valoir ses propres petits intérêts mesquins.
Ne pas accepter, c'est ne plus faire partie de la communauté, ne plus contribuer. Accepter, c'est continuer à faire partie de la communauté, participer à une cabale, c'est faire partie d'une minorité, se taire pour continuer à contribuer, c'est faire partie d'une majorité silencieuse mais qui n'en pense pas moins, CQFD.

Ainsi va Wikipédia.

1 commentaire:

  1. Y'a mieux : accepter et attendre le meilleur moment, quand, après maintes et maintes opinions distillées dans le bon sens, on arrive à un consensus aux dépends de notre pourriture d'adversaire.

    En tout cas ainsi marche le reste de la vie... pour le meilleur et le pire.

    RépondreSupprimer